Personnages pour Le Bazar de la vie [full]


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Julie

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Je voulais séparer l'historique des statistiques

Historiques :

Imay Boischatel

Premier jour de la passion 1163, quelques minutes avant le début d’un spectacle.

«AIE ! Alton, je crois que le bébé s’en vient, s’écria Rowyna. Enceinte de neuf mois, ses contractions venait de commencer.
- Ça ne peut pas attendre, répliqua nerveusement son mari, Alton. Nous montons sur scène dans CINQ minutes ! »

Rowyna et Alton Boischatel faisaient parti d’un clan de troubadours gnomes. Ils vivaient sur la route, voyageant de foire en foire. Il plus grand festival d’Erdeven qui se déroulait à Privas tout au long des jours de la passion. La compétition pour les places à ce festival était féroce : premier arrivé, premier servi. Le clan Boischatel, composé d’Alton l’aîné, Éliane la cadette et Zack le benjamin, ainsi que leur familles respectives, avait réussi à obtenir une place de choix sur le terrain de la foire.

«Calmes-toi, Alton, je vais prendre sa place,» répondit doucement Éliane. Elle s'éclipsa quelques minutes pour enfiler un costume et pratiquer rapidement. Tour à tour, chaque membre de la famille s'occupa de la petite maman pendant leur pause. Les cris de douleurs de Rowyna montèrent en crescendo tout au long du spectacle, causant plusieurs maux de tête à son beau-père, Ozi, responsable des effets spéciaux, qui tentait tant bien que mal de les couvrir avec des explosions et des sortilèges. Les dernières paroles d'Alton furent couronnés par une formidable explosion inattendue. Un profond et court silence plana sur la scène puis, retenti le cri d'un nouveau-né. Ozi, Éliane et Zack montèrent alors sur le planches quelques instants plus tard, tenant un petit paquet grouillant. Dès lors, Alton donna le surnom affectueux du «petit désastre» à sa fille Imay.

Premier jour de la passion 1173, quelques minutes avant le début d’un spectacle

«IMAY ! Où est encore passé ce petit désastre !»

Alton et Rowyna cherchaient leur fille depuis plus d'une heure.

«Je ne la trouve pas, Rowyna, nous allons devoir improviser, dit-il amèrement.
- Elle est ici, s'écria Éliane. La soeur d'Alton signalait au père un coin sombre sous les estrades. Viens, ma belle, c'est le temps de monter sur scène.»

Imay refusait de répondre, se terrant immobile dans sa cachette.

«Tant pis, nous devrons commencer sans elle,» lança Alton, exaspéré.

Éliane et Rowyna durent négocier longuement avec Imay avant de réussir à la faire sortir de sa cachette. Rowyna due lui promettre qu'elle n'aurait plus jamais à monter sur scène, alors qu’Éliane lui garantissait une gâterie après la représentation.

Blême, Imay monta donc sur scène, mais figea instantanément à la vue du publique. Elle resta pendant plusieurs minutes, immobile et silencieuse, alors que son près tenter d'improviser autour de sa réaction. Finalement, Imay changea visiblement de couleur, tirant sur le vert, avant de faire brusquement demi-tour et de perdre son déjeuner derrière le décors. Le publique éclata de rire tandis qu'Alton rageait tranquillement sous son sourire

Humiliée, elle pris immédiatement la poudre d'escampette et alla se réfugié auprès de son grand-père. Il semblait être le seul à comprendre qu'elle n'aimait pas jouer les instruments, qu'elle n'avait aucun talent pour le chant ou, maintenant, pour la comédie. Quoique... Après ce spectacle, Alton du concéder qu’Imay ne pouvait remonter sur scène à moins d'absolue nécessité. Elle se vit donc assignée la tâche de monter les effets spéciaux de la troupe avec son grand-père, tâche qui ne lui déplaisait pas, d’ailleurs. «Il faut bien qu’il y ait quelqu’un pour remplacer, papa,» marmonnât Alton. «Il n’est plus aussi jeune qu’il était…»

Premier jour de la passion 1193, quelques minutes avant le début d’un spectacle

«ROWYNA, regarde de quoi TON petit désastre à l'air !»

Alton faisait les cent pas en pointant le visage de sa fille sous le regard patient de son épouse.

«À quoi pouvais-tu bien penser Imay,» rageait-il à travers ses dents serrées.

Imay arborait fièrement un tatouage très élaboré et très visible au dessus de l'oeil gauche, accompagné d'un petit bijou au nez. Elle avait fait faire le tatouage et s’était fait percé le nez sur coup de tête, mais voyant la rage de son père, elle ne pouvait pas s’empêcher de sourire, visiblement heureuse de le mettre en rogne.

«Nous avions monté ce numéro d'acrobaties spécialement pour toi et tu viens tout gâcher avec ce ridicule tatouage et ce bijou,» s'écria Alton le visage écarlate et boursouflé de colère. Imay restait immobile, un sourire moqueur au lèvre. Ce qu’elle aimait mettre son père en colère ! «Après tout, c’est lui qui m’a donné le surnom du petit désastre de la famille,» se disait-elle tout bas. «Il faut que j’y fasse honneur !»

«Si tu ne voulais pas participer au spectacle, tu n'avais qu'à le dire. Tu n'étais pas obligé de te faire mutilé.
-Alton, mon chéri, je crois que tu y vas un peu fort là,
dit Rowyna en tentant de calmer le jeu. Elle peut très bien faire son numéro et ce n’est pas pire que certains costumes qu’arborent le clan Kilinois. Ils nous volent régulièrement la vedette, pourtant.
- Ne prends pas sa défense, Rowyna !
- Elle ne prends pas ma défense. C’est toi qui est bourru,»
interjeta Imay.

Ce qui suivi fut une prise de bec entre le père, la fille et la mère dont les membres du clan parlent encore. Plusieurs choses furent dites puis regrettées, mais elle eurent un effet inattendu. Plusieurs passant c’étaient attroupés autour du trio à leur insu. Il suivait attentivement la discussion, des paris se jouaient sur les répliques des trois.
Finalement, exaspérée par l’incompréhension de son père, Imay quitta les lieux en coup de vent. Les badaud interprétant cela comme la fin du spectacle se mirent à applaudir vigoureusement et une pluie de monnaie se mit à tomber aux pieds de Rowyna et Alton, hébétés.

Le premier jour de la passion 1183, quelques minutes avant le début d’un spectacle.

«Vite! Dépêchez-vous, chuchota Imay à ses deux frères en se faufilant entre les différentes cages d'animaux du clan Kilinois. Celle-ci, ouvrez celle-ci.
[- Je crois qu'il est grand temps que tu apprennes à le faire toi-même,
répliqua un de ses frères.
- Ouais, ajouta le deuxième. Tu n'aurais pas besoin de nous impliquer dans tes projets de sabotage et nous pourrions être plus efficace dans les nôtres,» dit-il d'un ton moqueur souligné d'un sourire en coin.
Le plus jeune des deux tendit à Imay son pic à crocheter alors que l’autre lui montra comment forcer la serrure de la cage devant laquelle il se tenait. Elle n’eut besoin que d'une seule démonstration.
«Facile, dit-elle.
-Tu sais que tu risques de te faire gronder si papa découvre ce que nous avons fait, murmura le deuxième frère.
- Aurais-tu laissé ton sens de l'aventure au camp, répondit Imay derrière un large sourire en amorçant son piège. Dès qu'ils passeront par ici, toutes ces cages s'ouvriront en même temps,» dit-elle, en pointant un petit filin posé à ras le sol, la fierté coulant dans sa voix.

Elle s’arrêta un instant, considérant mentalement le piège. «Ça ne suffira pas,» chuchota-t-elle. Elle s'empressa de déverrouiller le plus de portes possibles avant de s'attarder devant la dernière cage. Insoucieux des manigances d'Imay, les membre du clan Kilinois se préparaient à donner leur spectacle. Imay était tout près de son but...

«Vite Imay, dépèche-toi,» pressait ses deux frères en cœur. Encore un peu… voilà !
«C'est parfait, nous pouvons partir. Faites attention au piège,» dit-elle, enjambant soigneusement le filin.

De retour au camp, Imay se précipita derrière la scène, tenant soigneusement près d’elle un petit sac. Sur le chemin du retour ses deux frères l’avait questionnés à propos du sac, mais elle s’était contenté de leur sourire d’un air conspirateur. Certaine d’être seule, elle sortit du sac un petit reptile ailé aux écailles dorés. Le dragonnet la regardait d’un drôle d’air, il avait l’air intelligent aux yeux de la jeune gnome qui ne connaissait rien des dragons si ce n’est que les histoire que lui avait conté sa mère.
Le petit dragon ne devait pas être bien vieux. Ses pas étaient hésitant, comme un enfant qui ne sait pas comment ses membres fonctionnent. Il s’avança, incertain, ouvrit la bouche, émis quelques pe:):):):) sons qui furent interrompu par un hoquet. Une minuscule boule de feu s’échappa de sa gueule. Imay eu tout juste le temps d'esquiver la boule, mais celle-ci atterrit au beau milieu de la scène, enflammant rapidement le décor au moment même où Alton entamait la narration de la pièce.

«IMAY...»

Le premier jour de la passion 1203, quelques minutes avant le début d’un spectacle

«Imay, nous avons besoin de chandeliers et de quelques bijoux en guise d'accessoires pour la pièce. Court en chercher s'il te plaît,» lança son père entre deux notes de sa vieille lute.

Elle parti donc à la recherche des accessoires parmi les marchands présents à la foire. Elle trouva les objets en question non loin de leur camp. Devant un étalage, un objet attirât son attention

«Oh, la belle statuette de dragon, elle me rappelle…, s'exclama la gnome en la soulevant pour l'examiner de plus près.
-Exquise, n'est-ce pas, répliqua le marchand, un homme à la peau basanée par la route. Elle vient du continent. C'est une pièce unique, très précieuse. Je ne crois pas que mademoiselle aurait le moyens de l’acheter.» L’homme regardait Imay avec un air dédaigneux. «Peut-être, que ceci serait plus approprié,» ajouta le marchand indiquant des babioles sans valeur à l’autre bout de l’étalage.
-Non merci, je voulais seulement la regarder»

Imay remis la pièce sur la table. La statuette n’était pas sur sa liste d’achats. Et puis, elle n’avait aucunement l’intention de donner des sous à ce malotru.

Quelques instant plus tard, la milice de Privas se pointa au camp des Boischatel. Les gardes était accompagnés du marchand

«La voilà, c'est elle qui a volé ma statuette, cria-t-il devant la foule en pointant Imay qui se tenait en retrait, à côté de l'estrade. Voleuse !
- Moi ? Je n'ai rien volé,
s'insurgea-t-elle.
- Elle avait ce sac avec elle quand elle a visité mon étale, dit l’homme au sergent de la garde, ignorant les protestations d’Imay. Et puis tout le monde sait ce que sont les gnomes…
- Fouillez ce sac, ordonna le sergent,»
interrompant le marchand avant qu’il ne dise quelque chose de trop.

Trois hommes s’avancèrent, deux pour encadrer Imay, l’autre pour fouiller le sac. «Sergent, vous devriez peut-être jeter un coup d’œil,» dit ce dernier au bout d’un moment. Il tendit le sac à son supérieur qui en sorti une magnifique petite statuette de dragon.
«Alors qu'est-ce que ceci ? Vous pouvez peut-être explique comment un objet d’une telle valeur se retrouve dans le sac d’un membre d’un petite troupe d’artistes ambulants ?
- Je ne sais pas comment la statuette s'est retrouvé dans mon sac, je vous assure! J'ai dû l'accroché par accident, la faisant tombé dans le sac, ou quelque chose du genre. Je ne suis pas une voleuse,»
balbutia Imay alors que les soldats l’empoignaient solidement.

La présence des gardes avait attiré l’attention d’Alton qui s’approcha. «Il y a un problème, messieurs, demanda-t-il.
- Passez votre chemin, ceci ne vous concerne pas, répondit le sergent.
- Loin de moi l’intention de m’immiscer dans les affaires des autres, sergent. Cependant, c’est de ma fille dont il s’agit ici. Je crois donc que ceci me concerne.
- Vous êtes le père de cette jeune femme ? Je dois donc vous informer que nous la plaçons en état d’arrestation. Elle devra comparaître devant le magistrat demain matin pour répondre d’accusations de vol.»


Alton jeta un regard glacial à son petit désastre, alors qu’un frisson lui traversait l’échine. Si Imay perdait une main…

«Je puis vous assurez, que ma fille n’est pas une voleuse.
- Vous aurez l’occasion de présenter vos doléances au magistart. Maintenant, laissez-nous passer.»


N’ayant visiblement pas le choix, Alton dû se résigner à laisser partir sa fille et des gardes malgré le regard de supplication d’Imay. Heureusement, une idée lui vint. «Maître marchand, si je puis m’entretenir avec vous…»

Le négociations des dernières heures avaient été ardues. Le marchand, non le voleur, avait accepté de laisser tomber la plainte en échange de l’achat de la statuette.

«6 couronnes, il m’en a demandé 6 couronnes. C’est beau si elle en vaut deux. Le travaille n’est même pas de bonne qualité. Avec ça j’ai dû vider les réserves de la troupes. Imay est mieux d’avoir une bonne explication,» marmonnait Alton. Rowyna marchait silencieusement à côté de son mari. Imay avait fait bien des bêtises, mais celle-là, même l’amour d’une mère avait de la difficulté à l’effacer.

Après être arrivée à l’hôtel de la Garde, le couple dû patienter quelques instants, le temps de confirmer l’abandon de la plainte et le pardon. Finalement, un garde fit signe à Alton de l’accompagner à la cellule où Imay était enfermée. À son arrivé, Alton aperçu sa fille recroquevillée sur elle-même dans un petit coin de la cellule.
«Qu'est-ce que vous lui avez fait, cracha-t-il au garde.
- Rien monsieur, je vous l’assure. Je crois qu'elle est malade, votre fille. Nous avons eu énormément de difficulté à la faire entrer dans la cellule et aussitôt que nous avons fermé la porte, elle s'est recroquevillée dans le coin. Hé, la petite, tu es libre,»dit le garde en ouvrant la porte.

Imay leva la tête tranquillement. Elle rampa jusqu'à la porte comme si elle tentait d'atteindre l'extrémité d'un étroit et interminable pont menaçant de fendre au moindre mouvement brusque. Elle fini par en sortir, mais se heurta au regard impardonnable de son père. Jusqu'à présent les gaffes publiques d’Imay n'avaient généré que des revenus, les spectateurs croyant en un coup monté. Par contre, non seulement la dernière représentation avait dû être annulée, mais elle avait coûté très cher. Heureusement, Imay avait encore ses deux mains et les spectateurs avaient la mémoire courte et la bourse pleine !


Valishan:

Valishan est né dans une communauté forestière très respectueuse de la nature et essayant de vivre en accord avec celle ci. Ils sont beaucoup plus près de la religion druidique que du culte d'Avméa. Les tentatives de de l'église n'ont jamais donné grand chose même si les gens de cette communauté ont toujours écouté tranquilement ses envoyés et écouté leur discours. Cela deplait aux autorités religieuses mais elles n'ont rien a leur reprocher et donc ne peut tenter d'interventions plus musclée. Cette communauté est très hétéroclite pour les races qui la composent. Le père de Valishan était rodeur et sa mere druide. Ils l'ont toujours élevé selon les principes druidiques. L'éducation des enfants se faisant par tout les membres de la communauté, il a eu accès a de nombreuses possibilités de carrière avant de choisir celle de Rodeur, après le massacre de ses parents par des gobelins. Espèce qu'il hait plus que tous depuis. Lorsque la guerre civile commença, la communauté se rangea du coté de Auguste qui semble beaucoup plus proche de leur coté humaniste. Néanmoins, les a plupart des gens ne se sont pas investis dans la guerre. Mais Valishan voulait intervenir plus directement et décida donc de trouver un moyen de s'engager comme éclaireur dans l'armée d'Auguste. Ces recherches l'ont rapidement conduit dans la ville de Chaudière où il arrive par une journée pluvieuse et froide d'automne.
 

Guillaume

Julie and I miss her
NÁRIN MÛZAR BARUK
FP 2
Nain (m) Barbare 1/Guerrier 1
CB Humanoîde de taille M
Init +1 ; Sens Détection +1, Perception auditive +5
Langues Devinois, Nain
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CA 20, Surpis 19, Touché 11
pv 24 (DV 1d12+1d10+6)
Réf +1, Vig +7, Vol +1
________________________________________
Vit 9 m (30 pi)
Corps-à-corps Hache de guerre naine de maître +6 (1d10+3) ou
Marteau léger +5 (1d4+3) ou
Marteau léger +1 (1d4+3) et Dague -3 (1d4+1) ou
Main nue +5 (1d3+3)
BBA +2, Lutte +5
AS Rage de beserker 1/jour, +1 attaque contre orques et goblinoïdes
Équipement de combat potion de soins modérés
________________________________________
Caractéristiques FOR 16, DEX 12, CON 16, INT 10, SAG 12, CHA 8
Part +2 Estimation (objets en pierre ou en métal), +2 Artisanat (objets en pierre ou en métal), +2 sauvegarde contre les poisons, +2 sauvegarde contre les sorts et les effets magiques (Mag), +4 bonus d’esquive à la CA contre les géants, Vision dans le noir 18 m (Ext), Stabilité (Ext), Connaissance de la pierre (Ext), Armes familières (Ext)
Dons Attaque en puissance, Enchaînement, Maniement des armes courantes, Maniement des armes de guerre, Maniement d’un pavois, Port d’armures lourdes, Port d’armures légères, Port d’armures moyennes, Port de bouclier
Compétences Escalade +5, Artisanat (Fabrication d’armes) +2, Artisanat (Fabrication d’armures) +0, Artisanat (Forge) +0, Artisanat (Maçonnerie) +0, Équitation +3, Intimidation +3, Profession (Mineur) +3, Saut +5, Survie +3
Possessions Équipement de combat, Dague (2 po), Hache de guerre naine de maître (330 po), 2 Marteaux légers (2 po), Crevice +1 (1,400 po), Écu en bois (7 po).
Tenue d’explorateur (1 po), 2 rations de survie (10 pa), Sac à dos (2 po), Paillasse (1 pa), 4 sacs de chausses-trappes (4 po), Craie (1 pc), Pied de biche (2 po), Corde, chanvre (25 m) (1 po), 2 Sacs (2 pa), Sacoches, ceinture (1 po), Maillet (1 po), Pierre à aiguiser (2 pc), 2 Outres (2 po), Monnaie : 1 000 po, 12 pa, 13 pc


Expérience: 2 781 PX

Description
Âge : 46 ans Cheveux et barbe : Brun
Taille : 1,28 m Yeux : Marron
Poids : 91 kg
Comme bien des membres de sa race, Nárin Fer-de-Hache possède une carrure impressionnante. Sa barbe et ses cheveux sont longs, mal entretenus et ébouriffés. Certains disent que le tout à l’apparence d’une crinière. Étant souvent sur la route, les vieux vêtements gris de Nárin sales et puants en permanence. Il porte presque constamment son armure et traîne toujours un lourd sac à dos rempli d’outils et d’objets de tout genre. Les observateurs attentifs remarqueront que la moitié de l’auriculaire de sa main droite est manquante, résultat de l’un de ses premiers combats.

Histoire
D’aussi loin que s’étire la mémoire des sages, le clan Fer-de-Hache (ou Mûzar Baruk en nain) vivait en errance. Banni depuis longtemps d’une contrée oubliée, les rangs du clan nain avaient été grossis, au cours de plusieurs années, par l’ajout d’autres laissés-pour-compte. Ils parcouraient ainsi Zemli, suivant les guerres et offrant armes et soldats car ils étaient à la fois des forgerons habiles et de dangereux combattants. En effet, ils étaient reconnus sur les champs de bataille pour leur rage et détermination sans bornes.

C’est dans cet environnement de caravanes et de tentes de campagne que naquit Nárin, fils aîné de Enkí et Ilrís Fer-de-Hache. Particulièrement robuste, on remarqua vite qu’il ferait un très bon guerrier. Nárin passa sa jeunesse avec ses cousins et les autres enfants du clan à se bagarrer et à jouer des jeux de guerre. Ils rêvaient évidemment tous de devenir soldats du clan et de se couvrir de gloire au combat.

Ilrís fut de nouveau enceinte mais le voyagement presque constant du clan lui fit perdre ce 2e enfant. Elle ne se rétablira jamais totalement de cette épreuve. Quelques mois plus tard, elle tomba gravement malade et les guérisseurs du clan ne purent rien pour la sauver. Au lieu d’exprimer son deuil, Enkí, le père de Nárin, se jeta corps et âme dans la nouvelle campagne du clan, à l’intérieur du royaume insulaire d’Erdeven. Des barons avaient en effet comploté contre le roi Carolus 1er et ce dernier ordonna une campagne punitive. Les Fer-de-Hache furent parmi les quelques mercenaires engagés pour gonfler les rangs royaux pour la durée de la campagne. Les tactiques inhabituelles et la fureur au combat du clan connurent beaucoup de succès et la victoire contre les 15 barons traîtres fut complète.

Un petit baron qui avait également participé à la campagne au côté du roi, remarqua alors leur prouesse et il leur offrit de faire parti de ses soldats permanents. Il s’agissait en fait du baron de Val-des-Brumes, une petite seigneurie au pied des montagnes du nord de l’île. Après de longues discussions, le conseil du clan accepta puisque l’offre était, somme toute, très généreuse. De plus, pour les nains du clan, ce fut un peu comme un retour aux sources puisque la région est truffée de mines. Les années qui suivirent furent beaucoup plus faciles et tranquilles pour le clan Fer-de-Hache. On leur fournit nourriture, logis, équipement et uniforme, sans oublier une paie substantielle et constante. Plusieurs soldats du clan perdirent leur rage au combat pour tranquillement adopter le style plus traditionnel favorisé par les autres soldats à l’emploi du baron de Val-des-Brumes. Nárin ne fut pas un de ceux là. Il était maintenant assez âgé pour faire parti des soldats du clan et il ne comprenait pas pourquoi les autres changeait leur façon de combattre. Même à l’entraînement, il ne retenait jamais ses coups et était animé d’une rage combative. On le surnomma alors "le Fougueux". Ceci faisait rire Nárin puisque, en vérité, ils auraient tous dû être comme lui.

Nárin eut la chance de prouver sa valeur lorsque le roi envoya son fils, Auguste, batailler les barbares du sud. Le baron de Val-des-Brumes dépêcha quelques soldats, dont les Fer-de-Hache. Après quelques mois ponctués d’escarmouches, la compagnie de Nárin tomba sous une embuscade des barbares. Ces derniers percèrent les rangs du clan sans trop de difficulté, étant animé par une rage sanguinaire. Nárin combattit comme un lion et élimina plusieurs adversaires. Un grand barbare mit cependant fin à ses prouesses en fracassant sa hache (il en perdit également un bout de doigt) et, avec le coup suivant, en faisant presque de même avec son crâne. Heureusement pour Nárin, il portait un heaume et les os des nains sont d’une solidité légendaire. Il apprit plus tard que des chevaliers d’Erdeven les avaient sauvés en chargeant les barbares, qui prirent la fuite.

Après la fin de la campagne et la rémission de ces blessures, Nárin alla voir son père. Il lui expliqua que le clan s’était ramolli et qu’il avait été vaincu pour cette raison. Ils devaient tous abandonner ce confort et reprendre une vie d’aventure et d’errance. Son père lui répondit que c’était ce mode de vie qui avait coûté la vie à sa mère et qu’il n’y reviendrait pas. Nárin tenta de convaincre d’autres membres du clan mais il n’eut que des réponses négatives. Frustré, Nárin partit tout de même, seul, puisque personne ne semblait être de son avis. Depuis ce temps, il erre sur Erdeven, d’une ville à l’autre, offrant ces services comme mercenaires et vivant comme il l’entend.

Personnalité
Nárin est très direct, indépendant et colérique. Cependant, derrière ces barrières que le nain dresse lui-même se cache un cœur d’or. Nárin se dit mercenaire mais il espère toujours qu’il pourra aider les plus démunis par la même occasion.

Nárin croit en Avméa, le créateur, mais il n’apprécie pas nécessaire l’institution qu’est la Église de Ladisalo. Il n’aime particulièrement pas l’Inquisition surtout puisqu’elle veut imposer un seul culte de Avméa.
 
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