Une ville enchaînée : Le Bazar de la vie (suite) [Full]

"Les portes dentées font probablement référence aux portes de Jazdirune qui sont qui semlent être protégées par des pièges. Nous n'avons pas trouvé les défenses de malachite encore. Je ne sais pas où sont elles sont, mais l'omen disait descendez au sein des défenses de malachite. Avec tous les nouveaux passages qui ont été creusé, je parie que les prisonniers ne sont pas dans l'ancienne cité de Jazdirune, mais dans une extension; à l'extérieur de la carte actuelle, ici, par exemple," dit-elle en pointant le passage à gauche du bassin d'eau dans la salle dans la grande salle. "Allez chercher vos possessions, mais faites vite, le temps presse et nous n'avons pas le temps pour des présentations formelles." Se tournant vers les demi-elfes, "Selon vous, pourquoi ces gens ont été enlevés?"
 

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Diero acquiesça à la demande d'Imay. "J'agirai avec toute la célérité que voudra bien me prêter Avméa."

Diero s'apprêta à quitter prestement la demeure du serrurier Ghelves, mais il s'arrêta à la porte, ne pouvant s'empêcher de donner sa réponse à la question d'Imay. "En ce qui concerne l'omen, je pensais que les portes dentées pouvaient représenter un mécanisme, soit une crémaillère ou un engrenage qui soit suffisamment important pour être identifié par la divination. Rappelez-vous les deux premières phrases. L'omen faisait directement référence aux serrures Ghelves et au rideau de son arrière-boutique. L'omen doit être aussi spécifique concernant les autres indices. Si nous poursuivons le même raisonnement, une chose semble claire dans l'omen. Les malheureuses victimes de enlèvements sont transigées sur un marché d'esclave par une créature qualifiée de moitié de nain. Vous parliez que cette moitié de nain pourrait-être un gnome et je crois que la piste mérite d'être explorée."

Diero pensait tout haut. "La présence de messires Elligoth et Shard me fait penser que ces braves gens sont en fait une moitié d'elfe ou une moitié d'humain, selon le point de vue... " Puis se tournant vers le nain, Diero enchaîna, "Maître Thrin, est-ce courant chez les nains d'avoir des unions avec d'autres races? Il se pourrait alors que notre moitié de nain soit en fait un demi-nain, quoique je ne me souviens pas avoir vu ce terme dans aucune de mes lectures, ni rencontré une personne d'une telle ascendance.

Perdu dans ses pensées, Diero ne laissa pas l'occasion à Thrin de fournir sa réponse. Il sortit précipitamment de la boutique du serrurier sous cette pluie froide qui n'en finissait plus.
 
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Gith Galath said:
"En ce qui concerne l'omen, je pensais que les portes dentées pouvaient représenter un mécanisme, soit une crémaillère ou un engrenage qui soit suffisamment important pour être identifié par la divination.

"Les portes de la cité sont dentelées. Elles sont rondes, ressemblent à de gros engrenages et sont piégées. Par ailleurs, nous nous sommes fait attaqués lorsque nous avons passé la première porte dentelée... Je continue de croire qu'elles sont les portes mentionnées dans l'omen," dit-elle avec un petit sourire taquin.
 
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Aux interrogations de Diero et Imay, Féllian répond : «Il est certain que nous allons prêter main forte. C'est un peu pour cela que nous vous suivions. Nous espérions pouvoir être là quand vous trouveriez les prisonniers et si vous aviez des difficultés nous voulions être en mesure de... garder vos arrières ? Pour ce qui est de la raison des enlèvements, contrairement à ce que certaines rumeurs laissent croire, il n'est pas question ici de cambriolages qui ont mal tourné ou de kidnapping pour une rançon. Les disparus proviennent de tous les pans de la société de Chaudière. Pourquoi enlevé des pauvres s'il est question de rançon ? Non, nous croyons que l'idée d'un marché d'esclave est une piste beaucoup plus plausible.»

À la sortie subite du moine, les deux demi-elfes se jette un regard interrogateur. «Hé bien, un moine pressé, c'est bien la première fois que je vois cela !» s'exclame Fario en riant.

«Maitre Du Lac, nous sommes heureux de faire votre connaissance, bien que votre nom ne nous était pas inconnu.» dit Féllian en s'approchant de l'humain la main tendue.

Pour sa part, Thrin considère les mots de Diero. L'idée d'un demi-nain lui semble absurde. Les nains ont beau côtoyer les humains, les elfes et les halfelins, les règles du clan étaient encore très fortes chez les familles naines. La possibilité de diluer le sang du clan avec le sang d'une autre race lui semblait impossible face aux pressions familliales. Non, l'idée d'un demi-nain issu d'une alliance entre les nains et les humains ne pouvait pas être vrai. Alors qu'il allait en dire autant au moine, ce dernier sortait de la pièce pratiquement en courant.

«L'idée du moine qu'un demi-nain puisse exister me semble absurde. Aucun clan nain n'accepterait une telle union. C'est totalement absurde !,» se contentat-il de dire à voix haute.

******

Diero marche prestement dans les rues de Chaudière. La pluie semble s'être transformée en bruine. Le fond de l'air est froids et l'humidité chasse toute chaleur de son corps. Le moine ne peut s'empêcher de se souvenir des journées chaudes de sa terre natale, là ou la pluie est douce et fraiche et non pas glaciale et forte comme cette pluie automnale dans ce pays nordique. Est-ce la température ou la situation qui assombrit son esprit ? Qui sait ? Mais, chose certaine c'est que quelque chose d'aussi sombre que le ciel se trame dans Chaudière.

Arrivée au monastère, Diero prend un instant pour récolter ses affaires. Alors qu'il est en train de ranger quelques papiers, le père Mathusias pénètre dans sa cellule.

«Déjà sur votre départ et sans nous avertir. Que faites vous de vos devoirs frère Domine ?» Le ton du vieil homme est sévère et sec, ce qui ne laisse présager rien de bon pour les demandes que Diero a à lui faire. Alors que Diero allait s'expliquer le visage de l'abbé s'adoucit.

«Allons mon enfant, je voulais simplement vous taquiner. J'ai déjà été jeune moi aussi. L'appel des livre est certes très fort, mais l'appel de l'aventure au nom de l'Église, c'est grisant ! J'ai reçu le mot de mère Urikas il y a quelques minutes. Je voulais simplement vous donner ma bénédiction. C'est une mission important qu'Avméa a choisi de mettre sur votre route, frère Domine. Mais à ce que je peux voir, le temps est compté, alors allez en paix et que le Seigneur de la lumière vous protège. Revenez-nous sains et sauf, nous prierons pour vous mon frère.»
 
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Diero arrive chez Ghelves quelque temps plus tard, alourdi par un équipement relativement encombrant aux yeux des autres. Il leur semble que le moine n’a pas trop l’habitude de voyager léger.

"Les portes de la cité sont dentelées. Elles sont rondes, ressemblent à de gros engrenages et sont piégées. Par ailleurs, nous nous sommes fait attaqués lorsque nous avons passé la première porte dentelée... Je continue de croire qu'elles sont les portes mentionnées dans l'omen," dit-elle avec un petit sourire taquin.

Diero relève la réplique espiègle d'Imay. Il rétorque avec un sourire entendu, [ ;) ]"Bien sûr, Dame Imay, je ne voulais pas vous contredire. Je suis d’ailleurs heureux que vous ayez confirmé mon intuition."

Puis, il remarque le regard légèrement courroucé de Thrin. « Je suis désolé pour ma question de tout à l’heure. Elle a certes été déplacée. Il arrive souvent que je réfléchisse à haute voix. Je me suis souvenu que les nains considèrent la possibilité d’unions en dehors de la race comme une impossibilité. »
 

"Bien. Si certains d'entre-vous le désirent, je peux vous aider à récupérer avant de retourner dans Jzadirune. Mais, je ne pourrai prodiguer de nouveaux soins qu'à ma prochaine communion avec le Saint Père. Nous devrons être prudents d'ici là. Qu'Avméa guide nos pas et nos coeurs!"

Malgré la discipline et le sérieux monastiques, Diero sentait monter en lui une certaine excitation causée à la fois par la mission divine dont il se sentait investit et par la possibilité de découvrir d'anciens secrets profanes oubliés au sein des ruines de Jzadirune. Il attendait donc que le porte-parole du groupe lance le signal de la descente.
 

« Très bien, assez perdu de temps. D'abord, regardez cette carte, elle représente les endroits explorés, et ce qu'il reste à voir. Comme vous pouvez le constater, de nouvelles galeries ont été creusées depuis qu'elle avait été tracée, et il est possible que d'autres soient bouchées par des éboulements. Cette carte n'est donc pas tout à fait fiable, mais c'est mieux que rien. »

Cliquez ici pour voir la carte.

« Les endroits qu'il faudrait tout particulièrement examiner sont, à mon avis, la grande salles avec les nombreuses petites cellules, de l'autre côté de l'entrée; et cette autre dans le coin. »
 

Valishan etait reste dans son coin a aiguiser sa lame et ranger ses fleches pendant tout le temps pendant lequel le moine les avait quitté.
Aux mots de Naline, il se lève et dit : "Je suis d'accord avec vous, nous devrions tout d'abord visité les cellules qui sont indiquées après le couloir en face des escaliers par lesquels nous sommes arrivés."
Il se dirige ensuite vers l'entrée de Jazdirune et s'y arrete, invitant silencieusement ses compagnons, anciens et nouveaux, à le suivre.
 

Une fois tous réunis, les compagnons reprennent la route de Jazdirune, maintenant accompagnés de Fario, Féllian et Diero. Plus nombreux, une certaine confiance règne au sein du groupe. Altran accompagné de Fario ouvre la marche alors que Diero et Féllian gardent les arrières.

Àu pied des escaliers, les compagnons découvrent la salle des masques telle qu'elle avait été laissée. «Si l'alarme a été donnée par notre combat, il ne nous attendent pas ici,» pense tout haut Thrin en serrant son arme.

Selon la carte que le vieux Ghelves leur a donné, il faut emprunter le couloir en face des escaliers pour atteindre les cellules. La lumière des lanterne crée des jeux d'ombres sur les murs de ce lieu abandonné. Ce qui était joyeux et brillant semble aujourd'hui sombre et lugubre.

Après quelques pas, le couloir que les compagnons ont emprunté, débouche sur un autre corridor. À droite, la lumière de vos lanterne éclaire un couloir qui se termine en cul-de-sac. Il y a quatre portes, deux sur chaque mur. À gauche, il y a trois autre portes, mais le couloir semble déboucher sur une salle. Finalement, une huitième porte fait face au couloir où se trouve les compagnons. Toutes les portes sont fermées.
 

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