Une ville enchaînée : Le Bazar de la vie (suite) [Full]

"Enchantée. Imay Boischatel," dit-elle en tendant la main. "Voici mes compagnons..., mais il semble que vous nous connaissiez déjà."
 

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Diero fit le tour du comptoir pour se présenter convenablement.

"Veuillez tous excuser la façon cavalière dont je me suis conduit à l'instant", dit-il d'une voix la plus rassurante possible. "En vous voyant entrer dans la demeure de maître Ghelves, j'ai cru, à tort me semble-t-il, que vous puissiez être des voleurs." Diero poursuivit en tendant la main aux elfes, puis à Imay et ses compagnons, "Je suis Diero Domine, moine brancisois du monastère de St-Jéhovan-des-Aiguilles-Noires, et voici Silence, ma fidèle compagne. Je suis à Chaudière pour étude et je suis au courant des disparitions et enlèvements qui affectent la ville. J'ai appris ce matin que les grégoriens enquêtaient sur ces crimes, mais qu'un des leurs avait été attaqué rue de la Lanterne. J'ai rencontré mère Urikas pour lui proposer de remplacer ses moines dans cette affaire, puisque ces derniers semblent avoir été identifiés comme cible par ceux qui ont perpétré les enlèvements. Mère Urikas a accepté ma proposition et m’a fait part des détails de l’affaire jusqu’ici, notamment de la divination, de maître Ghelves, des enfants de l’orphelinat et de vos investigations dans Jazdirune."

Diero s’adressa alors aux explorateurs de Jazdirune en cherchant du regard la personne qui semblait être leur porte-parole. "Je n’oserai m’imposer à vous, mais il se pourrait que les dons de guérison dont Avméa me fait grâce pourraient vous être fort utiles lorsque vous déciderez de pousser plus à fond l’exploration de Jazdirune. Je vois que certains d’entre-vous ont déjà subit les affres de combats avec les créatures de Délénor. Si vous le désirez, je peux vous prêter assistance immédiatement."

Diero termina en s’adressant aux elfes, "Je connais peu les gens de votre peuple, car d’où je viens, ils n’ont que des contacts limités avec les populations humaines. Néanmoins, j’ai cru comprendre que vous êtes un peuple fier, libre, honnête et très versé dans l’Art profane. Je m’accorderai donc avec vous pour dire que nous avons probablement un but commun dans cette affaire. Ainsi, je crois qu’il serait bénéfique que nous fassions tous ensemble le point sur la situation afin de mettre en commun les indices dont nous disposons sur les enlèvements." [Jet de diplomatie = 11 + 5 = 16]
 
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Naline adresse doucement à Diero:
« Mère Urikas à du vous remettre quelque chose, si elle vous a envoyé nous rejoindre. Après, je ne crois pas que quiconque s'opposera à ce que vous nous rejoignez, puisque nous ne cracherions pas sur un peu d'aide -- et surtout pas des soins magiques! »

Puis, à l'adresse des deux elfes:
« Messieurs Elligoth et Shard, je suis Naline du clan Silvwyd, je cherche à libérer les personnes enlevées par ces sinistres créatures qui profanent les ruines de Jzadirune, à la demande notamment de l'Eglise. Puis-je maintenant savoir quelles sont vos propres raisons pour venir ici? »
 

« Mère Urikas à du vous remettre quelque chose, si elle vous a envoyé nous rejoindre. Après, je ne crois pas que quiconque s'opposera à ce que vous nous rejoignez, puisque nous ne cracherions pas sur un peu d'aide -- et surtout pas des soins magiques! »

"Dame Naline, je loue votre prudence. Malheureusement, mère Urikas ne m'a confié que le texte de la divination sur la situation des personnes enlevées. Elle avait prévu m'annoncer à vous lors de votre retour de Jazdirune, mais voilà que le sort en a décidé autrement. Je n'ai toutefois aucune objection à ce que vous lui demandiez de corroborer mes dires." ajouta Diero.
 

Fario saisit la main d'Imay et la secoue légèrement. Sa poigne est forte, comme celle d'un homme qui a passé sa vie à travailler de ses mains... où à se battre. «Effectivement, madame, nous vous connaissons et vos compagnons ne nous sont pas inconnus, non plus.» En jetant un coup d'oeil à Féllian, Fario pousuivit : «J'admets que nous vous observons depuis un moment. Nous enquêtions également sur les disparisons lorsqu'une de nos sources nous a informé de vos actes de bravoures et de votre implication auprès de l'Église. Nous vous avons suivis lorsque vous êtes allés visiter l'orphelinat et nous avons été enchanté de constater que vous aviez conclus, comme nous, à l'implication de maître Ghelves. Nous lui avions rendu visite quelques jours avant vous, mais vous avez eu plus de succès à lui soutirer les vers du nez.»

Féllian prit ensuite la parole. «Cependant, nous n'étions pas au courant de votre implication frère Domine. Mère Urikas est une femme sage pour son âge. Si elle a choisi de vous confier cette tâche, elle l'a probablement fait avec raison. Ceci étant dit, ne vous en faites pas pour ce qui est de la culture elfique. Ici en Erdeven, les elfes ont beaucoup plus de contact avec les humains que dans d'autre région de notre monde. Probablement une question de vie insulaire... c'est du moins ce que mon humain de père disait.»

À ces mots Fario s'esclafa de rire. «Ah ça! C'était bien ton père. Je me demande d'ailleurs ce qu'une elfe comme ta mère pouvais lui trouver !

- Tu sais ce qu'elle te dit ma mère ?
, grogna Féllian. Et puis t'a beau parler.

- Ce que mon cher ami veut dire, c'est que nous somme tous deux nés de mariages de cultures : nous sommes tous deux demi-elfes. On dit que je ressembles plus à mon père. Féllian, a pour sa part, hérité des traits de sa mère.

- Ouais, disons
, ajouta Féllian, peu convaicu.

- Pour répondre à votre question, madame Naline. Ce qui nous a poussé à enquêter sur les disparitions, c'est qu'un de nos amis figure parmis les disparus : le magicien Éléthor Boisbarré.»
 

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Fario said:
Pour répondre à votre question, madame Naline...

« Mademoiselle » rectifie la menue gnome.

Puis, à la cantonade:

« Bien, puisque maintenant tout est clair, et que le temps presse, si nous retournions tous ensemble dans le complexe ? Nous remontions pour chercher du renfort, mais le renfort est venu à nous. »
 

Gez said:
-
« Bien, puisque maintenant tout est clair, et que le temps presse, si nous retournions tous ensemble dans le complexe ? Nous remontions pour chercher du renfort, mais le renfort est venu à nous. »

"Je loue aussi votre désir de résoudre cette affaire et de tirer ces pauvres gens des griffes de Délénor. Je partage ce désir croyez-moi. Mais auparavant je dois retourner à St-Étiennes-des-Roses pour obtenir l'autorisation de mon supérieur, le père Mathusias. Mère Urikas était sensée intercéder auprès de lui en ma faveur. Il faut aussi que je récupère des biens qui pourraient être utiles lors de l'exploration des ruines et que j'ai laissés dans ma cellule", répliqua Diero.
 

Valishan écoute attentivement tout ces nouveaux arrivants. Il ne rajoute rien à ce qu'ont dit ses compagnons et reste impassible dans son coin.
 


[OOC: J'ai pris le temps de lire vos aventures depuis le début jusqu'à votre entrée dans Jzadirune. Je supposerai donc que si les autres font confiance à Diero, ils lui transmettront les résultats de leurs recherches et ce, afin de lui faire comprendre l'urgence de la situation.]

Diero ajoute donc: "Je comprends très bien la nécessité d'agir rapidement. Si vous acceptez que je me joigne à votre valeureux groupe, j'irai quérir mes affaires avec empressement. Est-ce que messires Elligoth et Shard nous prêteront aussi leur bras?" S'adressant aussi à Imay et Naline, ses principales interlocutrices jusqu'ici, Diero demande si elles ont réussi à élucider davantage la divination de Mère Urikas.
 
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