Une ville enchaînée : Le Bazar de la vie III [Full]

La cage de Starbrow était intacte. L'animal avait visiblement été écorché vif puis abandonné dans la cage, condamné à pourrir et à nourrir la vermine qui hantait aujourd'hui Jzadirune. Alors qu'Imay se penchait pour examiner la serrure du coffre, Valishan saisit la dépouille du petit animal, l'enveloppa dans un mouchoir et le plaça délicatement dans son sac.

La serrure était simple et visiblement, à l'oeil aguerri de la gnome, verrouillée. Aucun piège n'était visible. Elle sorti donc ses outils de voleurs et se mit au travail.

Concentrée sur son travail, elle ne vit nit la bouche ni les deux bras apparaître de chaque côté du coffre. Prise par surprise, Imay ne put éviter la prise par la créature déguisée en coffre. La poigne était forte, très forte. La gnome sentait les os de ses bras se broyer sous l'emprise. De plus, le coffre s'était mis à suinter une substance gluante qui rendait tout mouvement pratiquement impossible pour la gnome.

«Turak ben karaka! Em laret am tarenka!» dit une voix provenant des entraille du coffre.



[HJ : Imay a été surprise, elle ne pouvait donc pas réagir. Elle encaisse 8 points de dégâts. Elle tombe à 9 pv. Roulez l'initiative, s.v.p.]

[Altran : 10+2=12, Crista : 5+3=8, Mitaine : 9+5=14, Naline : 12+2=14.

Naline connaît le Draconique, le Druidique, et bien sûr le Gnome. Altran connaît le Sylvestre. Est-ce que l'un d'eux reconnait les mots prononcés par la mimique ?]

Altran sort sa baguette Fusion et se déplace pour avoir une vue dégagée sur le monstre, sans qu'Imay soit dans son axe.

Naline, avec dague et bouclier, se positionne pour attaquer le monstre de manière à le prendre à revers s'il continue à s'attaquer à sa congénère.

[HJ: initiatives: 6+6=12 pour Imay; 10+7=17 pour Valishan]

Imay tente par tous les moyens de se libérer [HJ: jet de force? 18+1=19]

Valishan dégaine son épée longue.

La dernière semaine avait été très formatrice pour les Compagnons de Jzadirune. Voyant leur Imay en difficulté, ils avaient réagis rapidement.

L'épée de Valishan était apparue dans sa main presque comme par enchantement. Il avait porté un coup d'estoc à la créature en visant un endroit où l'enduit visqueux ne s'était pas encore accumulé. Il eu droit avec plaisir à un grognement qui lui disait que son coup avait porté.

Mitaine et Naline étaient revenues sur leur pas pour contourner et approcher prudement de la créature. La gnome avait beau chercher dans sa mémoire une signification à ce que la créature avait hurlé en agrippant Imay, cela ne ressemblait à rien de ce qu'elle connaissait.

Nárin quant à lui s'était approché à côté de Valishan et avait porté un solide coup de hache dans le «dos» de la créature. «Ah ha! Prend ça espèce de boîte à surpirse,» s'écria-t-il confiant d'avoir blessé la mimique. Il déchanta tout aussi rapidement alors qu'il réalisa que sa hache était resté coincée. «Mais vas-tu lâcher ça, salle bête!»

Prise au piège, Imay luttait violemment contre les serres qui la tenait par les bras. Elle sentait ses os se boyer. Elle avait beau tirer dans tous les sens, il n'y avait rien à faire, elle ne parvenait pas à se libérer.

Altran pour sa part était en position, baguette à la main. Il hésitait à lancer son sort cependant. Imay était si proche... Un simple faux mouvement et c'est elle qui serait touchée.

Puis, un craquement retentit dans toute la pièce, les yeux d'Imay explosèrent de douleur alors que ses deux humérus se rompait sous la pression des serres de la créature. Elle parvenait à peine à rester consciente alors que la mimique la secouait violemment. «Turak ben karaka! Em laret am tarenka!», répétat-elle.

[HJ : Imay a subit un autre 7 points de dégats. Elle est tombé à 2 pv.]

Naline se déplace d'une case vers le sud-est pour prendre en tenaille avec le Nain, et attaque de sa dague. [15+3=18, dégâts 3, +5 sournois=8, sauvegarde de réflexe 12+4=16]

Altran projette un trait d'acide sur la créature [attaque 19+4=23] et constate, fort dépité, que ça n'a pas eu plus d'effet que s'il avait attaqué un canard en lui versant un verre d'eau dessus. (A l'avenir, il saura que les mimiques sont immunisées à l'acide...)

Au bord du désespoir, Imay tente de se libérer. [HJ: jet de force 14+0=14]

Valishan attaque la créature de toutes ses forces. [HJ: 20 (je le jure!)+6=26; 15+6=21 (confirmation du critique); dégâts normaux 7+2=9; dégâts critique 5+2=7]

L'agressivité de Valishan porta fruit. Son épée s'enfonça profondément dans la chair de la créature qui poussa un cri de douleur. Un fluide noirâtre et épais se mis à couler abondament de la blessure. Contrairement à Nárin, Valishan parvint à retirer son épée avec aise; a glue qui enrobait la mimique n'ayant pas eu la chance de saisir l'arme.

Naline profita de la distraction pour s'approcher et ajouter à la douleur de cette abomination. Plaçant son bouclier pour parer à un éventuelle représaille de la mimique, elle laissa son autre bras voler vers la tache moins engluée qu'elle avait repérée. C'est avec satisfaction qu'elle senti la lame s'enfoncer profondément. Lorsqu'elle la retira, elle fut gratifiée par un jet de sang de la créature.

Nárin n'avait pour sa part vraiment pas de chance. Il avait beau tirer comme un forcené, sa hache ne voulait tout simplement pas se libérer. Plus il tirait, plus elle semblait s'engluer. «Mais tu vas lâcher, oui!», grognait-il.

Alors qu'Imay se débattait avec l'énergie du désespoir. Altran décocha sa flèche d'acide sur la mimique. Était-ce la force d'Imay, les blessures de Valishan ou l'acide ? Toujours est-il que la créature lâcha subitement sa prise sur la gnome. Puis, arrachant des mains, la hache de Nárin, elle se tourna, se déplaça légèrement et leva les bras.

«Barouk Neh!», cria-t-elle alors que la cage de Starbrow, tombait au sol dans un grand fracas. «Barouk Neh!»

«Barouk Neh, mes fesses, répondit le nain. Rends moi ma hache et je vais te montrer moi du Barouk Neh!»

"Barouk Neh!", répéta la créature avec inisistance, les bras levés.

"C'est une ruse! Et puis je veux ma hache," hurla Nárin.

La créature compris peut-être la hargne du nain mais au même instant la hache sembla se détacher du "coffre" et tomba au sol.

"Met lakeros im barouk neh."