[Les deux soeurs] : La citadelle des ombres

Nella se dresse au centre de la pièce, droite et rigide, aux aguets, tentant de dissimuler les craintes qu'elle ressent derrière une attitude de guerrière prète à sauter sur la moindre menace. Pourtant, les choses semblent calmes... trop calmes peut-être.

Mélianthe voyant sa soeur immobile, décide de prendre les devants et s'avance dans la pièce lanterne à la main. La lumière de la lanterne vient remplacer la lueur blafarde de la chandelle qui brûle toujours dans cette pièce. Une épaisse couche de poussière couvre le sol, poussière qui ne semble pas avoir été déplacée depuis des lustres.

La prêtresse s'arrête devant le premier sarcophage à gauche pour l'examiner. Le cerceuil est à peu près aussi grand qu'elle. La personne qui y repose était probablement de petite taille. L'effigie qui est taillée en sur-relief sur la pierre tombale laisse présager une race elfique. En effet, la pierre tombale a été taillée à l'effigie d'un elfe d'apparence noble portant de longues robes sacerdotales. Mélianthe ne constate aucune inscription sur la pierre. Il n'y a aucune marque.

Dorin qui est rester en arrière avec Meepo et Drest dit au deux soeurs : «Alors, mes soeurs, qu'en dites-vous ?» incertain.

"Magnifique," s'exclame Mélianthe en examinant le sarcophage. Par contre, elle ne peut s'empêcher de frissonner.

"Dépêches-toi, Mélianthe, je n'ai pas envie de rester ici plus longtemps qu'il ne le faut," réplique Nella, qui commence à en avoir ras le bol de l'atmosphère de cette pièce. "Il n'y a rien d'intéressant dans la pièce, alors partons. Je crois qu'il y avait cinq excellentes raisons pour laisser cette porte fermer," ajoute-elle avec un frisson.

"Au contraire, Nella, il y a quelque chose de particulièrement intéserssant dans cette pièce." Mélianthe laisse échapper un large sourire à la vue de l'expression de surprise sur le visage de sa soeur. "Tu ne trouves pas curieux qu'il y ait une chandelle encore allumée dans cette pièce, alors que personne n'est venu ici depuis des lustres," demande-t-elle en se dirigeant vers la chandelle. Mélianthe prend tout le temps nécessaire pour examiner la chandelle, ainsi que la niche en obsidienne qui la contient.

Mélianthe s'approche de la niche. Comme bien d'autres surfaces dans cet endroit, celles-ci sont couvertes de bas-reliefs de dragons. Les paroies vérticales de la niches représentent des ailes et se referment pour se transformer en un grande guelle de dragon. Dans la «bouche» est déposée la chandelle qui éclaire la pièce de sa lumière blafarde. Soigneusement placé de chaque côté se trouve une petite fiole et un sifflet.

La fiole en verre teint semble contenir un liquide. Étant donnée la couleur du verre, il est impossible pour Métlianthe de déterminer la couleur du liquide. Il semble foncé cependant.

Pour ce qui est du sifflet, il a la forme d'une petite flute à bec avec quelques trous pour faire varier la tonalité. Il semble être fait de verre.

"Hmmm, c'est curieux..." dit Mélianthe en examinant les objets dans la niche. "Hmmm, quoi," demande nerveusement sa soeur qui, inconsciemment, recule de quelques centimètres. "Il y a une petite flute en verre et une fiole à côté de la chandelle," réplique Mélianthe en soulevant la fiole. Elle ouvre délicatement la bouteille pour sentir le liquide. À la lumière de la chandelle, elle tente également de déterminer la couleur et la consistance du liquide. Ensuite, elle examine la flute de plus près en la tenant en avant de la chandelle, de sorte que la lumière puisse passer au travers. "Je ne suis pas certaine que tu devrais toucher à ces objets. Je voudrais bien m'en aller, Mélianthe..."

Mélianthe débouche la fiole et tente d'en sentir l'odeur. Malheureusement, les vapeurs sont trops subtiles. Avec les vapeurs de décomposition et de décripitude omniprésentes dans cette section de la citadelle, Mélianthe est incapable de capter et de distinguer les odeurs que dégage la fiole.

Mélianthe portant son attention sur les objets dans la niche et Nella étant préoccupée par les actions de sa soeur, aucune des deux ne remarquent que les pierres tombales se sont mises à bouger.

«Heu, c'est bien beau tout ça, mesdemoiselles, mais je crois que nous avons de la compagnie,» appelle Dorin qui sert nerveusement sa masse d'arme.

En effet, les cinq sacrophages se sont ouverts. Cinq squelettes s'animent et sortent de leur tombes. Trois se dirigent vers la prêtresse qui a dérangé la niche et deux vers sa gardienne.

[OOC : Initiative :

• Drest 22
• Dorin 14
• Nella 14
• Squelettes 13
• Mélianthe 3
• Meepo 2]

Actions ?

"Hein," s'ecxlame Mélianthe en relevant la tête et déposant la fiole. Elle sort aussitôt son symbole d'Avméa et s'écrie : "Par Avméa et toute sa puissance, arrière, suppot de Délénor !". Nella s'attaque au squelette le plus proche en criant : "Avméa te jugera lorsque je t'aurai donné ta leçon !"

[OOC : Jet d'attaque de Nella : 9 + 7 ATT = 16; Jet de renvoi des morts vivants de Mélianthe : 17 + 1 CHA = 18; DV affectés : 3 + 5 + 3 NIV + 1 CHA = 12; DV max des morts-vivants qu'elle peut renvoyer 3 NIV + 2 = 5.]

Dorin s'avance pour donner un coup de main à Nella. «Ne vous en faites pas mademoiselle Nelle, je garde votre flanc gauche !», dit-il en tentant vainement de porter un coup de masse d'arme au premier squelette qui s'approche de lui.

Nella, ne manquant pas une seconde, saisie sa grande épée et décapite le squelette à sa droite. Les os s'écroulent, la magie qui les animaient se dissipant instantannément. [OOC : 12 pts de dégâts]

Les squelettes ne perdent pas un instant, entourant Mélianthe et l'attaquant violamment. La prêtresse se défend tant bien que mal, mais les phalangettes des morts-vivant sur sa droite et sur sa gauche parviennent à trouver un trou dans son armure. Le lacérations enfalmme sa peau. [OOC : 6 pts de dégâts] Le dernier squelette tente de s'en prendre à Nella, mais cette dernière évite soigneusement les coups de griffes de la créature.

Piquée au vif par la présence de ses créatures d'outre-tombe, Mélianthe impolore le pouvoir d'Avméa afin de les banir. «Par Avméa et toute sa puissance, arrière, suppot de Délénor !», implore-t-elle. Elle sent la puissance divine filtrer à travers son âme et se propager par son symbole religieux.

Frappés de plein fouet par la puissance d'Avméa, les squelettes tentent en vein de s'en protéger en levant les bras. Ils tombent aussi tôt en poussière, allant se meller à celle qui couvre le plancher.

«Dites, soeur Varingaud, vous voulez pas faire tout le travail toute seule ? On peut rentrer à la maison si vous voulez.», dit Dorin, un petit sourir au coin des lèvres.

"Désolée, mais je ne supporte pas les morts-vivants," réplique Mélianthe derrière un large sourrire de satisfaction, "et Avméa non plus ! Bon où en étais-je ?" Elle se retourne pour réexaminer la fiole et son contenu à la lumière de la chandelle (odeur, couleur, consistance). Ensuite elle examine le sifflet, puis chandelle.

Malgré les auras maléfiques disparues, Nella se sent toujours mal à l'aise dans cette pièce. Elle demeure donc sur ses gardes, sans bouger.

La fiole contient un liquide inodore. Il semble bien liquide. Malheureusement, le verre de la fiole est teinté, alors Mélianthe est incapable d'en distinguer la couleur.

Le sifflet est effectivement fait en verre. Il semble être très solide par contre. Sur le côté sont gravées des runes [voir le fichier ci-joint].

La chandelle semble bien annodine même si la cire ne semble pas fondre et la mèche ne semble pas brûler.