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Les Terres Anciennes [UPDATED 24/03/03]


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Horacio

LostInBrittany
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Gez said:


Tu m'as fait croire qu'il y avait du nouveau ! Méchant. Je suis tout déçu maintenant.

C'etait pour l'estimuler à écrire... mais il me semble que ça n'a pas marché...
 


Gez

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Horacio said:
C'etait pour l'estimuler à écrire... mais il me semble que ça n'a pas marché...

Estimuler... C'est mignon. C'est un hispanicisme ou juste de la fatigue ? J'aime bien, tiens.

Horacio said:
Mais je vous ai dit !

C'est pas moi qui écris...

Je peux pas faire avancer les choses plus vite, moi...

:(

Comment, tu as perdu ton fouet ? (chlak, chlak, plus vite feignasses, chlak, chlak) :D
 

Sammael99

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Gez said:


Estimuler... C'est mignon. C'est un hispanicisme ou juste de la fatigue ? J'aime bien, tiens.

Dans les deux cas j'adore ! C'est très Rêve de Draconic :

L'Onguent Estimulant d'Antarxes le Priapique... Ca le fait, tiens ;)


Comment, tu as perdu ton fouet ? (chlak, chlak, plus vite feignasses, chlak, chlak) :D

Je l'ai retrouvé ce soir, et j'ai même appelé pour secouer les scribes. Peut-être quelque chose fin de semaine ?
 




Sammael99

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Après avoir passé un mois au monastère Antonien de Taërion, Sküm a appris les rudiments de la lecture et de l'écriture des Runes Impériales. Afin de s'entraîner, il a décidé d'écrire un journal. Lothar a accepté de relire et corriger l'orthographe. Considérez donc ceci comme un exercice d'écriture !

***

Ca fait une semaine que des Terres du Baron de Lambeth et même le fief même de mon pote Garwin ont été ravagées. On a un peu l’impression de servir à rien, juste à constater, comme les mages triangulateurs de Mezrâ. On se demande bien ce qu’ils font, à part se promener avec des balayettes… Bref, on pense qu’il y a des créatures inconnues. Lothar m’a dit qu’elles avaient deux jambes. Elle sont très lourdes et elle ont des sabots. Il y avait des cercles magiques de vocation dans le village qu’on a exploré quand Yjir a disparu. Elles sont parties vers la forêt.

On a décidé de suivre les traces qui sont bien visibles dans la terre gelée et on a marché dans la forêt pendant un moment. Mais il commençait à faire nuit, et on avait laissé les chevaux du baron et celui d’Yjir au village, alors on y est retourné. On a décidé de chevaucher jusqu’à Brandebourg, le village fortifié où se trouve le Seigneur Garwin. Je suis content de le revoir et d’apprendre plus sur la vie de chevalier, qui sera bientôt la mienne.

On se présente aux portes de la ville. Enfin, du petit village… La nuit vient de tomber et les gardes sont méfiants, mais je me présente fièrement : « Sküm, chevalier de Lambeth ». Les gardes ont l’air surpris, je sais pas trop pourquoi. Erasmus fait une mauvaise blague en s’annonçant comme le « Sauveur de Garwin ». Lothar le gronde, c’est vrai que c’est pas très sympa de ridiculiser notre ami devant ses hommes…

Garwin nous accueille à bras ouverts, curieux d’entendre nos nouvelles aventures. Enfin, l’ambiance est pas très joyeuse, vu les problèmes qu’il y a sur ses terres. Il a perdu deux villages entiers, et il a envoyé des hommes en reconnaissance dont il n’a pas de nouvelles… Il nous dit qu’il n’est pas inquiet car il y a parmi eux lieutenant de sa garde, un certain Lyrell, qui est très fort et courageux. Mais on sent qu’il est pas rassuré quand même.

On lui explique qu’on est là pour ça, histoire d’aider notre ami le Baron de Llambeth. Il a l’air rassuré et content et on décide d’aller enquêter au deuxième village le lendemain matin. On lui laisse le soin des chevaux de rabe, et on va dormir dans la salle des gardes désertée.

Le lendemain, quand on arrive au village, on voit qu’il en reste pas grand chose. Comme à Magmel, le sol est truffé de corps broyés ou dissous comme par de l’acide. Il y a des traces de pieds de vache « bupède » (comme dit Lothar), mais aussi d’autres traces plus bizarres que le curé repère : on dirait comme des quadrupèdes volants munis de serres à trois pattes pointues.

« Il y aurait au moins un mètre cinquante entre les pattes avant », nous dit Lothar (qui sait vraiment tout !) Les seules traces qui repartent vers la forêt sont celles des gardes. Lothar nous explique que deux types de créature semblent se faire la guerre, les hommes-vache d’un côté et les créatures volantes à pinces en triangle de l’autre. Mais même lui ne comprend pas pourquoi ils se battent chez nous… On dirait une mauvaise histoire de taverne…

On décide de retourner à Magmel pour suivre les traces des monstres qui étaient plus visibles de là-bas. On s’enfonce dans la forêt en avançant difficilement sur nos chevaux. Les traces suivent une première direction, puis bifurquent vers la droite comme si quelque chose leur avait soudain indiqué une présence ou un danger. A la fin de la journée, on décide d’installer notre campement le plus discrètement possible, sans feu, et de faire des tours de garde.

Au milieu de la nuit, alors que je veille en aiguisant ma hache, le ciel est soudain déchiré par une explosion rouge et des éclairs s’abattent pas très loin, à quelques lieues au Nord. Sans trop savoir à quoi s’attendre, on décide de foncer. Erasmus demande à Korg le corbeau de partir en reconnaissance ce qu’il finit par faire, terrorisé à l’avance. Il revient un peu plus tard pour nous dire que des hommes sont aux prises avec des immenses hommes-taureaux. On fonce à cheval sans autre précaution pour rejoindre ce nouveau de champ de bataille. Lothar nous dit qu’il faut que nous essayons de dialoguer avant de nous lancer à corps perdu dans la mêlée, que ce n’est peut-être qu’une incompréhension qui pousse les uns et les autres à se battre.

Mais quand on arrive, les pertes sont déjà lourdes : il ne reste que 5 hommes extenués qui se battent pied à pied avec autant d’homme taureaux. En plus de ces gardes qui portent la livrée du Chevalier Garwin, il y a un militaire chevronné et un curieux mage au visage pâle. J’imagine que c’est lui qui a fait exploser quelques hommes-taureaux qui gisent brûlés au sol.

Mais on a pas le temps de réfléchir aux catastrophes contre-nature de tous ces charlatans de mages et aux dégâts qu’ils provoquent (je suis sûr que les hommes taureaux et les monstres ailés sont encore une de leurs incantations mal maîtrisées !) On est en train de se faire charger par deux énormes bœufs sur pattes ! J’ai un peu peur de ne pas pouvoir contrôler mes « pussions de loup » comme les appelait le moine Loàg, mais finalement je n’ai pas le temps de penser à ça non plus.

Lothar et moi on se met dos à dos afin de tenter de résister à l’assaut. Le premier est visiblement déjà blessé, mais il arrive à planter ses cornes droit dans le corps de Lothar qui se plie en deux. On lui fait rapidement son affaire, entre mes coups de hache et ceux de la belle épée de Lothar. Il se bat vraiment très bien Lothar... Y a-t’il des choses qu’il fait mal ?

Erasmus, notre charlatan de service marmonne quelque chose en direction d’un des hommes taureaux prêt à étriper un garde, et miraculeusement la bête se met à tourner autour de sa queue d’un air hagard. Je dois reconnaître que parfois c’est bien utile quand même, la magie… N’empêche que ça ne suffit pas à sauver un autre garde qui est déchiqueté par la charge d’un autre homme-taureau. Le monstre, pas encore repu, tourne sa tête ensanglantée vers nous prêt à une nouvelle boucherie.

Je jette un coup d’œil rapide au champ de bataille qui laisse de plus en plus de terrain aux monstres. A l’exception de Lothar grièvement touché et d’Erasmus, seuls le capitaine de la garde et le mage sont debout. Mais ce dernier est blanc comme un linge et se réfugie dans un arbre. Le capitaine quant à lui donne ses dernières forces dans un combat inégal contre deux taureaux. Si on ne fait rien, ils sont cuits…

Mais il faut d’abord neutraliser la brute qui nous charge et qui s’encastre avec violence dans mon épaule. Je frappe aussi fort que je peux en même temps que Lothar. Notre acharnement achève notre ennemi au bout quelques coups. Dès qu’il s’écroule, Lothar se précipite en titubant un peu vers les derniers assaillants qui entourent le lieutenant des gardes. On reprend vite le dessus grâce à quelques incantations erasmusiennes et à des coups bien placés.

Finalement, le dernier homme-taureau tombe à terre. La clairière pue le sang et la mort et Lothar fidèle à sa déesse, s’empresse comme il peut pour ramener à la vie les hommes mourants. Deux d’entre eux reviennent faiblement à eux. Les autres sont perdus et nous décidons de les enterrer au plus vite ici ainsi que les corps d'une dizaine de ces monstres bovins. Lothar soigne aussi le mage étrangement pâle, comme si sa magie avait dévoré ses entrailles. Peu à peu il retrouve ses couleurs.

Nous décidons de ne pas tuer le taureau qui court après sa queue, d’une parce qu’il nous apprendra peut-être quelque chose et aussi que Lothar dit qu’il ne faut pas achever un être désarmé et perdu, et qu’il doit être considéré dignement comme un prisonnier de guerre. Je suis d’accord avec lui, même si Erasmus semble considérer cette créature avec mépris. Moi, je me semble un peu proche de ce soldat courageux, mi homme mi-bête, défait par une ruse magique, et je décide de veiller à ce qu’attaché à un arbre dans notre campement pour la nuit, il ne manque ni de nourriture ni d’eau.

Le problème, évidemment, c’est de pouvoir parler avec lui, et surtout de le comprendre. Erasmus, nous dit qu’il a une formule magique pour parler les langues qu’il ne connaît pas, mais qu’il la maîtrise mal et qu’il faudra l’étudier d’ici le lendemain pour pouvoir s’en servir. Lothar, lui, discute avec le lieutenant de Garwin, qui le remercie bien pour notre aide à point nommé. Il examine aussi le mage bizarre, qui lui dit qu’après un peu de repos, il pourra peut-être communiquer avec le prisonnier.

En fouillant les corps des monstres décédés, on trouve pas grand chose, des pièces aux motifs inconnus. Le seul objet bizarre c’est une sorte de boule en verre avec des couleurs à l’intérieur. Après l’avoir examinée, Erasmus dit que ça pourrait être une sorte de boussole. Le mage bizarre s’approche et propose de l’examiner à son tour. Erasmus et Lothar hésitent un peu avant de lui confier la boule.

J’ai l’impression qu’ils se méfient un peu de ce mage bizarre… Bien que le capitaine nous aie raconté son histoire (le mage est un ancien habitant d’un des villages dévastés et il s’est porté volontaire pour aider les hommes de Garwin) et qu’il semble sincère, il porte une broche dont le motif correspond à l’insigne des magiciens qui ont failli nous tuer il y a deux jours : la lyre ailée, le signe de Sahadyn…
 
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Gez

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Chouette, une mise à jour... C'est toujours aussi sympa, même si je regrette un peu l'absence de dialogue (ah ça, quand on me traite de grincheux, je grinche ! :p ).

Cela dit, dans mes propres comptes-rendu de campagne, il n'y a jamais de dialogues, ça demanderait de prendre trop de note. L'approche "journal de voyage" est la plus simple, mais aussi la moins détaillée. L'approche "roman" est bien plus exigeante en temps et en travail, mais bien plus agréable à lire.
 

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