Immobile, Imay tente de percevoir si les créatures qu'elle a entendu plus tôt sont encore présentes dans la salle. Elle retient son souffle pour ne pas couvrir le moindre son. Les secondes filent. La jeune gnome s'apprête à recommancer à avancer lorsque soudainement son oreille perçoit un bruit, le son de pas légers se déplaçant furtivement. Tendue, Imay croit tout d'abord que les pas se dirige vers elle, mais soudainement, le son devient de plus en plus faible et puis s'évanouit.
Elle n'a entendu qu'une seule créature se déplacer.
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[Ceci est pour les deux nouveaux.]
Le nain n'avait probablement rien vu venir. Il était étendu là dans la ruelle, inconscient. Puant, hirsuste et visiblement pas très riche, les deux brutes de la guilde des Arlequins l'avait pourtant choisi comme victime. À en juger par l'odeur qu'il dégage, elles auraient choisi de l'attaquer à sa sortie de la taverne.
Heureusement, le frère Michael passait par là. Il avait bien des soucis, car la liste des disparitions ne cessaient de croître de jour en jour et le monastère refusait de s'impliquer. Pourtant, s'il fallait en croire les rumeurs, les brancisois et les grégoriens avaient envoyé des hommes à la recherche des disparus. Une piste aurait été trouvée. Mais Michael demeurait au monastère, huilant les armes et les armures, passant le balais dans la salle d'arme. Avméa avait beau travaillé de façon mystérieuse, Michael avait de la difficulté à voir son utilité dans cette période de crise.
Bref, le frère Michael avait obtenu la permission de sortir, question de mâcher un peu ses frustrations et ses questions. Il s'adonnait à passer devant L'auberge du Vieux Saoûlon lorsqu'il avait surpris les deux brutes s'attaquant au nain. Il les avaient interpellées et elles avaient détallées comme des lapins, non sans avoir au préalable lever la bourse du malheureux.
Un grognement indiquat au moine-guerrier que le nain se réveillait. Il allait avoir un sérieux mal de tête...
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Nàrin, ne les avait pas entendu venir. Peut-être était-ce la bière ou peut-être était-ce cette pluie qui n'en finissait plus de tomber ? Quoi qu'il en soit, ils étaient deux et ils l'avaient pris par derrière. Un bon coup de matraque et il était tombé comme un sac de pommes de terre. Quelle humiliation !
Alors qu'il luttaient pour regagner ses esprits, Nàrin se rendit compte qu'il y avait quelqu'un à côté de lui.
[Hors-jeu : alors, voici pour l'introduction de Nàrin et de Michael. GPEKO et Faust, c'est à vous.]