Une ville enchaînée : Le Bazar de la vie (suite) [Full]

[ooc: Excuse moi mais c'est quoi des pierres à tonnerre?]

Thunderstone, je suppose.

SRD:
Thunderstone: You can throw this stone as a ranged attack with a range increment of 20 feet. When it strikes a hard surface (or is struck hard), it creates a deafening bang that is treated as a sonic attack. Each creature within a 10-foot-radius spread must make a DC 15 Fortitude save or be deafened for 1 hour. A deafened creature, in addition to the obvious effects, takes a –4 penalty on initiative and has a 20% chance to miscast and lose any spell with a verbal component that it tries to cast.
Since you don’t need to hit a specific target, you can simply aim at a particular 5-foot square. Treat the target square as AC 5.
 

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Altran retrouve sa lanterne et fait aussi une inspection de la salle. Il remplace les deux carreaux qu'il a utilisés avec ceux des créatures. Il regarde avec émerveillement les murales sur les murs de la salle.

«Valishan, où suggères-tu que nous allions pour éviter les créatures? Devrions-nous retourner au tunnel qui menait de la première salle, ou essayons-nous une des portes que nous trouvons ice?»
 

En passant devant le corridor, Imay remarque une autre créature morte (Cr7; jet de détection: 20+6=26) qui semble légèrement différente des autres. "Hey. Est-ce que cette créature a été fouillée," demande-t-elle en pointant la créature dans le corridor.
 

Naline sort finalement de sa contemplation et de ses réflexions. Elle part ramasser sa lanterne et vérifier qu'il ne lui manque rien, puis déclare:

« Cette zone est un véritable labyrinthe. Avant d'aller plus loin, il serait bon d'établir une carte. Quelqu'un à du parchemin, de l'encre, et une plume ? Sinon on pourrait profiter de ce que nous ne soyons pas très loin de la sortie pour aller en emprunter à Keygan. On a des cordes pour mesurer la taille des pièces, ce ne devrait donc pas être très dur. Et puis, il nous faut du repos pour continuer, je ne suis pas en état de me battre à nouveau. »
 
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Gith Galath said:
"Enfin, non, mais je ne suis simplement pas certain sur quelle rue se trouve l'Hôtel de la Garde..." cafouille Diero. "Mais vous m'avez demandé si, étant membre de l'Église, je pouvais en savoir plus sur l'arrestation de M. Ghelves. J'ai pensé que vous sous-entendiez que M. Ghelves avait été emmené ailleurs qu'à l'Hôtel de la Garde ou par des membres de l'Église. Vous n'avez donc pas assisté à son arrestation?"

Diero se risqua à tenter d'en savoir plus sur l'allusion de la dame concernant la porte de la demeure de M. Ghelves. "Je ne vois pas dans la lettre d'indications que la porte de la demeure de M. Ghelves doive rester ouverte. Est-ce le garde qui vous a fait cette requête? Vous a-t-il dit pourquoi? Est-ce que des gens sont venus et ont pénétré dans la maison ou la boutique après l'arrestation de M. Ghelves?"

Mentalement, Diero demande à Silence de survoler l'Hôtel de la Garde et d'observer ce qui s'y passe.

«Non, mon frère, je n'ai pas assisté à l'arrestation en tant que tel. En début de journée, M. Ghelves a reçu la visite de cinq clients. Il sont entrés dans sa boutique et en sont ressortis quelques minutes. Sur l'heure du dîner, les cinq clients sont revenus et ils sont entrés chez M. Ghelves. Quelques minutes plus tard, M. Ghelves a quitté. Puisq, il y a environ une heure, un sergent de la Garde est venu me porter la lettre avec les clés de la maison. Le sergent m'a dit que le vieux Ghelves m'avait fait porter ce mot en me demandant de garder un oeil sur la maison en son absence. Le sergent me disait également que des gens envoyés par l'Église allaient avoir besoin d'avoir accès à la maison au cours des prochain jours. C'est pourquoi je devais garder la prote avant débarrée. Je lui ai mentionné que ce n'était pas sécuritaire pour les biens de M. Ghelves. Il m'a dit que j'avais bien raison et de faire comme bon il me semblerait, mais que les envoyés de l'Église devaient obtenir l'accès à la maison. Ce que je ne comprends pas, c'est que les cinq clients qui sont entrés en sont jamais ressortis. Après la visite du sergent, j'ai décidé d'aller jeter un coup d'oeil. J'ai fait le tour de la maison et je ne les ai pas vu. Ils se sont envolés.»

Pendant que la vieille lui compte son histoire, Diero reçoit également les impressions de Silence. La chouette survole gracieusement l'Hôtel de la Garde, dans la section Nord de la ville. C'est un grand édifice en pierre avec une petite court d'arme en arrière. Les choses semble paisibles et normales. Il y a quelques hommes d'armes qui pratiquent leur escrime et d'autres qui s'affairent à entretenir du matériel. Aucun signe d'activité qui sort de l'ordinaire. Par contre, Silence ne peut apercevoir les prisonniers, puisqu'ils se trouvent à l'intérieur de l'édifice.

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Altran dans sa contemplation des murales remarques qu'elle dépeignent toutes des scènes joyeuses de gnomes chantants, dansant et participant à des jeux. Ce serait de magnifiques murales si le temps n'avait pas fait son effet. La peinture a perdu énormément de son lustre et elle lève à plusieurs endroits.

[OOC : Au groupe dans Jazdirune, je vous rappelle qu'avant que vous n'empruntiez l'escalier, Keygan vous avait remis une carte. Vous pouvez la trouver ici. À ma connaissance, c'est Thrin qui a la carte, mais je pourrais me tromper. Parlant de Thrin, quelqu'un a entendus parler de dalshim récemment ?

Julie, est-ce qu'Imay s'approche de la créature dans le couloir ou attend-t-elle d'avoir une réponse à sa question ?

Il reste deux créatures qui n'ont pas été fouillées, celle de la deuxième salle, près de la porte en forme d'engrennage (CR2) et celle dans le corridor, portant une peau et un masque de loup (CR7).]
 
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"Pourquoi Ghelves a-t-il été arrêté?" s'interrogea mentalement Diero. Il se rappela alors que l'acolyte Nathaniel lui avait mentionné que les mercenaires avaient trouvé l'accès à Jazdirune dans la maison de Ghelves. "Les grégoriens ont dû l'arrêter pour éviter qu'il ébruite la découverte. Mais que veulent-ils faire de lui? Pourquoi le soumettre à la Question?" [OOC: Je suppose que Diero sait ce qu'est la Question, mais qu'est-ce au juste Guillaume? Est-ce que c'est en fait le nom de l'interrogatoire de l'Inquisition?]

Diero était tiraillé entre son désir d'en savoir plus sur l'accès à Jazdirune et le sort de Ghelves. "De toute manière", pensa-t-il, "je ne pourrais m'aventurer seul dans la cité de Jazdirune. Qui sait quelles forces de Délénor ont pu y prendre résidence depuis sa chute. Il faut donc que j'aille au Monastère de St-Grégorio-de-la-Passion. J'en saurai déjà beaucoup plus sur Ghelves et sur Jazdirune."

Diero s'empressa de sortir de ses pensées. "Merci, ma fille. Vous avez bien fait en protégeant les biens de votre voisin. Avméa vous rendra cette bienveillance." Diero se dirigea alors vers l'Hôtel de la Garde. Il longe l'avenue des Cendres jusque de l'autre côté du lac, puis rejoint le plus rapidement possible l'avenue de l'Obsidienne où se trouve le monastère grégorien. En route, il demanda à Silence de se poster chez Ghelves, de manière à pouvoir observer toute allée et venue et de l'en avertir aussitôt.

Arrivé au monastère, Diero se présente comme moine brancisois du monastère de St-Jéhovan-des-Aiguilles-Noires, hôte du monastère de St-Étienne-des-roses, et demande audience avec la mère Jenya Urikas.
 
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Diero quitte donc la vieille dame et se dirige vers le monastère grégoriens. Ses pas le mène à passer devant l'Hôtel de la garde. Tel que l'avait observé Silence, il ne semble pas y avoir grande commotion. Aucun attroupement, aucune activité qui semble sortir de l'ordinaire par cette journée pluvieuse.

Continuant sa route sur le pavé trempé de Chaudière, Diero arrive finalement aux portes du monastère. L'église en tant que telle est un édifice de deux étages qui contraste fortement les construction avoisinnantes. Le pierre blanche dont elle est bâti lui donne un air de pureté au milieu des construction de pierres volcaniques noires. De chaque côté de la porte deux statues de moines-soldats montent la garde grande masse à la main. Au dessus de la porte est taillé une devise : Par le devoir et le droit chemin tu trouveras l'espoir

Alors qu'il pénètre à l'intérieur, Diero est accueilli par un jeune acolyte. Après les présentations faites et les demandes formulées, le jeune acolyte demande à Diero de patienter quelques instants.

L'église est calme. Les quelques fidèles en train de prier silencieusement ne portent guère attention au prêtre qui vient d'entrer dans leur église. Diero ne dirait pas que la décoration de cette maison de dieux est somptueuse, mais elle est certes mieux nanti que la petite chapel de son village natal et certes plus décorée que celle du monastère de St-Jéhovan. Les quelques bas-reliefs qu'il peut admirer sont impressionnant par leur précision. La plupart semblent dépeindrent diverses scènes des évangiles et de la Passion de Saint Grégorio.

Au bout d'un moment, une jeune prêtresse s'approche. Le phénomène surprend encore un peu. L'arrivée des femmes au rang de prêtresse est encore nouveau au sein de l'Église. En plus qu'une d'entre elle soit à la tête d'une congrégation dans une ville comme Chaudière aurait certainement choqué quelques moines que Diero a côtoyé au cours des dernières années.

«Bonjour frère Domine. Soyez le bienvenu dans cette enceinte. Il ne nous arrive pas souvent d'avoir des visiteurs des monastères éloignés comme celui de St-Jéhovan. Qu'est qui vous amène parmi nous ?»

La jeune femme qui se tient devant Diero, la main tendue, arbore un sourire chaleureux qui semble sincère aux yeux du jeune prêtre. Par contre, ce sourire cache également plusieurs soucis. Les yeux de devin de Diero note que la riche chevelure brune de la prêtresse grisonne de façon hâtive. De plus, bien qu'elle ne semble pas avoir dépassé les 35 ans, les rides ont déjà commencer à marquer son visage.
 

[OOC: Arr! J'ai de la correction à terminer pour demain, mais je ne peux résister à la tentation de répondre... :D ]

Diero serre la main de la prêtresse. D'ordinaire méfiant envers les grégoriens, Diero tente du mieux qu'il peut ne pas donner cette impression. "Je vous remercie de m'accueillir, surtout que je me présente à vous sans m'être annoncé. Je suis récemment arrivé à Chaudière pour des études à St-Étiennes-des-Roses et je ne suis pas encore habitué aux us et coutumes des villes," répondit Diero le plus amicalement possible. "On m'a appris ce matin qu'un des vôtres a été attaqué cette nuit, rue de la Lanterne. Une attaque qui pourrait être en lien avec les enlèvements qui sont perpétrés dans la ville depuis plusieurs semaines. La rumeur veut aussi que des mercenaires à votre solde auraient trouvé l'accès à une ancienne cité chez un serrurier de la ville. Il paraîtrait aussi que ce dernier aurait été arrêté par la Garde pour une raison inconnue et qu'il serait soumis sous peu à la Question."

"Je suis donc ici pour vous proposer humblement mon aide à la résolution de cette énigme. Pour ce faire, j'aimerais savoir si vous seriez disposée à me faire part de vos découvertes en la matière et de me dire, si vous le pouvez, ce qu'il en est du sort du serrurier." risqua Diero. "Je note le souci qui accable votre visage, ma mère. Acceptez que par mon aide, St-Brancis vous prête assistance dans cette épreuve."[Jet de diplomatie = 8+5=13]

[OOC: À propos de la Question Guillaume, est-ce que j'avais raison?]
 
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[OOC : GG, pour ce qui est de la Question, en quelque sorte oui. La Question est tout le processus juridique qui entoure un procès devant l'Inquisition. Par contre, ce terme est également employé pour désigner l'interrogatoire qui, chez les héritiques livrés à la justice séculaire, peut se solder par des cas de torture. Dépendant des factions au sein de l'Église à laquelle tu t'adresse ces cas sont très fréquents ou très rares. Cela dépend également énormément du personnel de la justice séculaire.]

En serrant la main de la prêtresse, Diero constate une certaine surprise sur le visage de la prêtresse. Elle fronce des sourcis momentanément. C'est alors que Diero se rappelle du protocole. En tant que Mère Supérieur d'un monastère, il est généralement de coutume de baiser la main en signe de soumission et de respect.

«L'aide des moines de Saint Brancis est toujours bienvenue.

En réponse à vos question, il y a effectivement un serrurier du nom de Keygan Ghelves qui a été arrêté ce matin, mais il n'est nullement question qu'il soit remis à l'Inquisition. En fait, il s'est livré à la justice de son plein gré. Il aurait fourni à des malfaiteurs une copie des clés des serrures qu'il vendait. La complicité à un enlèvement de personnes laïques est un crime séculaire, mon frère. De plus, il aurait agi sous la contrainte. Il est actuellement sous les verrous à l'Hotel de la Garde. Selon les informations que j'ai à ma disposition, le cas risque de faire grand bruit et détruir sa réputation. C'est dommage car il est plus ou moins innocent étant donné qu'il a agit sous la contrainte. De plus, c'était un excellent serrurier.»

La voix de la prêtresse est posée et douce. Si le faux-pas de Diero l'a contrarié, elle ne semble pas lui en tenir rigueur.

«Les malfaiteurs en question utilisaient une entrée secrète à l'ancienne cité gnome de Jazdirune,» poursuit-elle. «C'est là, selon ce que j'ai compris qu'ils auraient emmené les enfants. La raison de cet enlèvement demeure inconnu. Cependant, la main de Délénor semble avoir touché cette histoire car les malféteurs étaient des créatures sombres qui ne sont pas bénies par Avméa.

Nous avons envoyé cinq mercenaires, un peu plus tôt aujourd'hui explorer la cité et tenter de retrouver les disparus, particulièrment les enfants qui ont été enlevés à l'Orphelinat. Nous n'avons pas encore de nouvelles.»

S'approchant de Diero, elle ajoute à voix basse :«Je vous admetterai bien mon frère que tout ceci est pour moi grande source de tracas. Ma position au sein de cette congrégation est intérimaire sans plus. Depuis le départ précipité pour Privas de notre Père, je me dois de veiller au bon fonctionnement de notre monastère. De plus, cette question des disparitions me pèse. On enlève des enfants dans des orphelinats, on agresse les prêtres dans les ruelles et maintenant des créatures de Délénor hantent les sous-sols de la ville. Comme si la guerre civile n'avait pas fait suffisament de victime, il faut que le Maître de Ombres s'agite en plus. Tout ceci ne me dit rien qui vaille. J'espère qu'Avméa entend nos prières, mon frère.»

Cet aparthé terminé, la pretresse se ressaisit et tend à Diero, un bout de papier. «Ceci est le seul autre indice dont je dispose. Une divination faite récemment concernant cette histoire. À la question «Où sont les enfants qui ont été kidnappés de l'orphelinat de la rue de la Lanterne ?» Voici la réponse que j'ai obtenu :

Les serrures sont la clé pour les retrouvés.
Cherchez au-delà du rideau, sous la chaudière,
Mais attention au portes dentées.
Descendez au sein des défenses de malachite.
Là où la vie est acheté à prix d'or.
La moitié d'un nain les retient, mais pas pour longtemps.
»
 

En entendant Thrin lui rappeler qu'il a la carte (enfin, je suppose que c'est ce qu'il ferait, en tout cas), Naline s'excuse.

« Désolée, toute cette violence m'a retourné l'esprit. Bon, et bien puisque l'on a ceci, autant la mettre à jour... »

Elle ramasse un peut de poussière, l'humecte, et trace artistiquement :) quelques indications sur la carte du bout de son ongle avec ce pigment de fortune.

« Bien, nous somme ici. Cette petite flèche montre l'escalier qui nous a mené ici. J'ai mis des croix aux endroits que l'on a vu. Ce trait là représente le tunnel qui à l'air plus récent. Voilà-voilà. »
 
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