Une ville enchaînée : Le Bazar de la vie III [Full]

Après avoir fouillé la pièce, et si personne ne l'as déjà fait, Valishan fouille l'ogre. "Il aurait peut-être quelque chose d'utile sur lui..."
 

log in or register to remove this ad

Imay s'approche de la porte laissée entre ouverte par l'ogre. Le bois de la porte et le fer forgé des charnière sont fisurés, des dégâts laissés par l'onde de son de l'automate pendant le combat. Délicatement, Imay pousse la porte et est aussitôt assaillie par une puissante odeur nauséabonde de décomposition et de charogne.
La grande pièce est tapissée mur à mur de détritus, de bile, d'ossements et de restes de ce qui aurait pu être des humains ou autre humanoïdes. La pièce ne contient aucun meuble en tant que tel. Par contre, un tas de détritus s'est coagulé en une forme qui ressemble vaguement à une chaise. Malgré les nausées que l'odeur lui cause, Imay apperçoit tout de même un coffre à demi enterré dans un tas de fèces dans le coin sud-est.
La porte ouverte, l'odeur du charnier pénètre dans la grande pièce, laissant aux aventuriers une désagréable sensation d'être dans un égoût. La fouille de la pièce progresse lentement, alors que Naline, Valishan et Nárin fouillent soigneusement les murs, la recherche de passages secrets.
L'examen des cages ne révèlent rien de bien intéressant. Elles sont en fer forgé et pour l'instant vides. Altran note que le métal est égratigné à l'intérieur par endroit. Ces cages ont donc probablement déjà contenu quelque chose, par contre.
Au bout d'un moment, Valishan trouve quelque chose dans le mur sud-ouest, une porte taillée dissimulée derrière un panneau de malachite. «Cet endroit est tout aussi mal foutu qu'en haut,» grogne Nárin, «Mais ça c'est du travail de nain, pas de gnome. La technique ressemble à celle dont me parlait mon grand-père au sujet des portes menant aux chapelles pour les mineurs dans les mines de mes ancêtres.»
«Pour ma part, messieurs dames, je n'ai trouvé qu'un anneau avec deux clés sur ce tas de pourriture,» dit Fario en se relevant. Il avait pris le temps de «faire les poches» de l'ogre. «Eh !» s'écrit-il soudain. L'épée à la main Féllian s'approche. «Et bien, mes amis, il semble que nous ayons eu à faire à plus qu'un simple ogre pervers,» dit-il amusé.
La forme de l'ogre s'était transformée. La créature était vaguement sphérique avec une gueule munie de crocs acérés. Au lieu des deux jambes carcatéristiques d'un humanoïde, la créature en était munie de trois, articulées comme les pattes arrière d'un cheval. Trois longues tentacules avec un appendice en forme de feuille semblait jouer le rôle des bras de cette créature.
MM35_PG204.jpg


attachment.php
 

Attachments

  • Forteresse07.JPG
    Forteresse07.JPG
    38.8 KB · Views: 156

[L'otyugh est bien mort ?]

«Ben ça alors ! L'ogre était en fait une aberration transformée ? Par qui ? Pourquoi ?»
 


"Hé, les amis, il y a un coffre tout au fond de cette pièce sous un tas de détritus. Quelqu'un voudrais m'aider à le sortir de là?" dit-elle avec dégoût en regardant le coffre. Prenant son courage à deux mains, elle entre dans la pièce et se dirige vers le coffre, tout en essayant de ne pas perdre son déjeuner :D
 

Altran propose son aide à Imay, mais l'odeur est trop forte pour Naline pour qu'elle s'approche trop près de la porte.
 

Le plancher était gluant, l'odeur nauséabonde, l'air étouffant. C'était pratiquement insupportable. Altran et Imay tentait tant bien que mal de retenir le maigre repas qu'ils avaient mangé quelques heures plus tôt. L'endroit était infecte.

La situation ne s'améliora pas à l'approche du coffre. Il était à demi enfoui dans un tas de fèces immondes. Des asticots et des bousiers grouillaient partout sur la surface du tas d'immondices et une puanteure infecte s'en dégageait.

Imay et Altran se regardèrent puis soupirant saisir le coffre pour le tirer de là. Un bruit de succion humide retenti alors que le coffre se libérait tranquillement de la montagne d'excréments.

Un énorme cadenas fermait le coffre et ce dernier pesait une tonne. Il allait faloir le traîner jusque dans l'autre pièce...

[Altran et Imay doivent faire un jet de fortitude, s.v.p.]
 



Alors qu'Altran et Imay sort de la décharge qu'était la pièce en trainant le coffre, Nárin ne peut s'empêcher de s'écrier : «Pouah ! Même mon arrière-grand-oncle ne puait pas autant que vous deux. J'espère que vous allez prendre un bain !»

En effet, la puanteur de la salle leur collait à la peau. Elle infusait leurs cheveux et leur vêtements.

La main au nez pour bloquer l'odeur, les deux demi-elfes tentaient de ne pas éclater de rire... sans grand succès.

Voulant détourner l'attention, Fario ajoutat en peinant à contenir son fou rire : «Bon nous avons un... un coffre... Qu'est-ce... Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?!»
 

Remove ads

Top