Une ville enchaînée : Le Bazar de la vie [Full]

Thrin soulève enfin la tête de ses bols de soupes, des restes plein la barbe. Il essuie celle-ci avec un gros morceau de pain qu'il englouti aussi sec.
Excusez moi, mais il était de mon devoir de faire amende honorable à ce repas. Le contraire aurait été incorrect envers nos hôtes.
Puis, après avoir finit sa dernière gorgée de cidre et laissé échaper un rot tonitruant, il ajouta :
Pourriez-vous me faire passer la réponse de l'oracle, s'il vous plait?
Il consulte le parchemin d'un air pensif. Après quelque minutes de silence, il dit :
Je suis relativement d'accord avec ce que vous en avez déduit.
Pour ce qui est des serrures, il faut espérer qu'elles n'auront pas été touchée demain.
Pour ce qui est du rideau, je pencherais volontier pour l'interprétation de messire l'elfe, fier combatant.
Par contre, je ne pense pas que la moitié d'un nain soit à prendre en sens immédiat du mot. Il pourrait, en effet, désigner un gnome, mais je pense plutôt à quelque chose de plus mystérieux . Une force ou une entité qui empêcherai la personne responsable d'aller au bout de ses dessein.

Je serais donc d'avis, comme vous, de commencer cette enquête demain. Je veux bien aller rendre visite aux brigands. Si la persuation de maitre Valishan s'avère inefficace, peut-être pourais-je les rendre un peu plus ...
un large sourir éclaicit alors son visage ...RECEPTIF.

Par contre, je serais d'avis aussi de faire un tour du côté du lac une fois toutes nos investigations accomplies.
 

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"Je n'ai pour ma part pas besoin d'autant de sommeil que vous. Je suis donc d'accord pour accompagner Naline au campement de la famille d'Imay dès ce soir. Ainsi s'il y a quelque chose a y voir nous aurons peut etre une chance de les trouver. Nous pourrions ainsi nous séparer en deux groupes, dès demain matin, pour aller a l'orphelinat et a la prison."
Valishan se lève, reprend son arc et son carquois qu'il avait poser a terre puis se dirige vers la porte.
 

"D'accord, si vous insistez. Naline, Valishan et moi irons au camps de ma famille. Les autres peuvent rester ici," répond Imay avant d'engloutir son dernier morceau de pain. "Si vous êtes prêts, nous pouvons partir immédiatement." Imay remet son manteau encore humide et reprend son sac à dos. "Il devrait y avoir assez de place pour nous tous au camp. Nous pourrons donc dormir là. Ce sera peut-être un peu tassé, mais nous pourrons au moins être au sec. De toutes façons, je doute que les gardes ne nous laissent entrer dans la ville au beau milieu de la nuit. Particulièrement deux gnomes," ajoute-elle amèrement. "Dites, mademoiselle Naline, comment avez-vous réussi à sécher vos vêtements aussi rapidement, les miens sont encore bien humides," demande-t-elle, en s'apperçevant que les vêtements de Naline sont bien sec.
 

Imay:
« Dites, mademoiselle Naline, comment avez-vous réussi à sécher vos vêtements aussi rapidement, les miens sont encore bien humides&nbsp? »

« Un simple petit effet de prestidigitation, répond-elle, en s'approchant d'Imay, comme ça... »

Elle tapote un peu les vêtements d'Imay, comme pour les épousseter, mais le résultat est des vêtements chauds, secs, et dépoussiérés.

« Dommage que l'on retourne sous la pluie... Enfin, ce n'est pas bien grave. »
 
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Bien... Faites tout de même attention à vous ! Vous me verriez très peinés de devoir enterrer de potentiels amis ...

Puis d'une voie rauque, il entonne une chanson inventée à l'instant:
Ooooooo Aaaaaaav Mééééé Aaaaaaaa
Protègeuh leeees de tes diviiiiiiiiinnnn bras !
Ooooooo Aaaaaaav Mééééé Aaaaaaaa
Laiseuh leeees encore un peu iciiiii baaaas !


AHAHHAHAHAHAHHA [rire tonitruant]
 

Les compagnons se séparent donc sur le pan de la porte. Le premier groupe, composé de Nendab, Altran et Thrin, sont conduit à des cellules de moine. Les chambres sont étroites et spartiates. On y retrouve un petit lit, un coffre, un prie-dieu et une bassine. Les lits sont confortables sans plus. Le matelas de paille sont tout de même plus moelleux que la pierre du sol. Des couverture en laine du pays sont posées, soigneusement pliées, au pied de chaque lit.

La minuscule fenêtre de chaque chambre, sous lesquelles sont placés les prie-dieux, donnent sur le cloître du monastère. Malgré l'automne avancé, on peut encore y apercevoir les restes d'un jardin méticuleusement aménagé.

Le frère Tirenn indique à chacun que les matines auront lieu à l'aube et qu'un bref repas sera servis au réfectoire immédiatement après la messe. «Bonsoir et qu'Avméa veille sur vos rêves,» vous souhaite-t-il avant de vous quitter.

Quant à Naline, Valishan et Imay, c'est une forte pluie qui vous acceuille à l'extérieur. La température a fortement chuté et un bon vent souffle sur la ville. L'eau est glaciale. À l'altitude où vous vous trouvez, c'est tout juste si elle ne gèle pas au contact des surfaces froides. La couverture nuageuse cache la lumière de la lune et des étoiles. La nuit est sombre. Heureusement, quelques lampadaires éclairent l'avenue.

Pensant aux enfants et aux autres disparus, vous vous précipitez dans la rue, suivant les maisons et les édifices, en tentant de rejoindre le plus rapidement possible chaque surplomb, question d'éviter la pluie autant que possible. Rien y fait, avec le vent, vous êtes transit en l'espace de cinq minutes. Vous suivez l'avenue de l'Obsidienne jusqu'aux portes ouest derrière lesquelles se trouvent les terrains de la foire.

En vous approchant, vous vous rendez-compte que les portes de la ville sont fermées. Deux gardes, blotis dans des guérites, garde l'entrée. À votre approche, un d'eux s'approche de vous jurant contre le ciel qui semble lui tomber sur la tête.

«Holà braves gens ! Où allez-vous comme-ça ? Les portes sont closes pour la nuit, sur l'ordre de Sire Sererin Navalant.»

Actions ?

[ooc : désolé pour le retard, j'ai été retenu à l'université. Je vous ferais remarquer que la température est suffisament basse cette nuit pour que les risques d'hyporthermie se présente, surtout avec l'eau et le vent. Je préfère vous en avertir.]
 
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« Nous enquêtons sur les disparitions, et cherchons des indices. Des forains ont été enlevés, et le reste de la troupe va partir demain, il nous faut nous dépêcher! »
 
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«Hé t'en entendu ça ? C'est rendu que la ville demande à des gnomes de retrouver les disparus,» lance le garde à son compagnon en riant. «Petite, juste parce que tu as réussi à me faire rire par ce temps de chien, je vais te laisser sortir toi et tes compagnons. Vous avez une heure avant le changement de la garde. Si vous voulez rentrer dans la ville cette nuit, vous avez d'ici là. Après vous devrez passer la nuit dehors.»

L'homme se retourne et s'affaire à débarrer la petite porte à taille humaine taillée dans un des panneau des grandes portes. Le deuxième s'avance en grognant : «Quel temps de merde ! VOS NOMS !»
 
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"Imay Boischatel, m'sieur. Voici Naline "Yeux-de-soleil" et maître Valishan," dit-elle en indiquant ses deux compagnons. "Désolée de vous déranger," répond-elle poliement avant de traverser la porte. "Ils ne valent même pas une explication," pense-t-elle.
 
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Le groupe laisse donc derrière lui la porte ouest et se dirige vers les terrains de la foire. Heureusement, avec cette température, les tentes et les chariots ne sont pas très loin. Malgré tout, vous pouvez encore apercevoir quelques personnes marcher entre les tentes, vaquant ça et là à diverses occupations anodines.

Imay vous guide rapidement dans cette cité chaotique de tissus et de bois. Le sol est vaseux et la marche y est difficile et glissante.

Arrivée au campement des Boischâtel, vous voyez ce qu'Imay voulais dire quand elle disait qu'elle avait peu d'espoir de trouver des indices. Sept chariots couverts sont placés en hémicercle derrière une petit scène en bois devant laquelle est placée une petite estrade. Même si le sol est noyé d'eau et de boue, vous pouvez voir que des centaines de personnes sont passée ici au cours de la journée.

Imay constate que les décors et les rideaux qui servent aux représentations de spectacles sont démontés. D'après ce qu'elle peut voir dans l'obscurité, tout est prêt pour un départ le lendemain matin à l'aube.

La porte d'un des chariots s'ouvre, laissant filtrer la lumière d'une lanterne. Un vieux gnome se tient en haut des trois marches respirant l'air frais. Il saisit un manteau à l'intérieur et descend péniblement les marches.
 

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