Une ville enchaînée : Le Bazar de la vie [Full]

"Non, pas le linge. Ce sont Éliane et ma mère qui font les vêtements de la famille. Le linge et le petit linge est donc fait sur mesure," dit-elle d'une voix rauque chargée d'émotions. Imay tend un morceau de linge de chacun de ses parents à Naline en disant : "Ils sont fraîchement lavés, je ne sais pas si ça peut être très utile." Elle rapporte ensuite la couverture en laine et l'oreiller de ces parents et les tend à Naline, s'efforçant de contenir ses émotions.

En voyant la teinte bleutée de Valishan à son entrée dans la caravane, Imay chuchote à son grand-père : "Grand-papa, tu sais le petit truc de prestidigitation que j'ai fait pour Naline tantôt, peux-tu le faire pour Valishan s'il te plaît. La durée de mon sort vient de s'écouler." Elle dépose ensuite le goûter sur la table. Dans l'assiette, vous pouvez voir une variété de petites pâtisseries au miel, encore chaudes, accompagnées d'une infusion d'herbes, de fleurs et d'épices. "Voilà," dit-elle en forçant un sourire. "C'est ma spécialité, prenez-en maître Valishan, ça vous réchauffera plus rapidement."
 
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Naline fait renifler les "reliques" à Mitaine, en lui disant de retenir les odeurs.

« Je recommencerais demain matin, pour lui expliquer ce qu'elle doit faire dans son propre langage. Imay, tu peux essayer si tu veux, mais je ne sais pas si elle t'écoutera, elle te connais encore peu. »
 

"Merci beaucoup" dit Valishan est se servant une tasse d'infusion. "Malheureusement, mes recherches n'ont rien donnée. La terre etait trop mouillées et beucoup de gens sont passés par la. Je suis désolé."
 

Quintidi, 5e jour du Frimaire 1214 AG

Le jour se lève sur une autre journée automnale pluvieuse et morne dans les montagnes du sud. Le temps s’est légèrement réchauffé et la pluie est moins forte que la nuit dernière, mais le soleil n’est toujours pas au rendez-vous.

Naline, Imay et Valishan sont réveillés par les bruits des gens de la foire qui s’activent. Tout autour de leur caravane et du campement des Boischâtel, les artisans, les marchands et les artistes se mettent au travail. La foire se termine aujourd’hui. C’est la dernière occasion de brasser des affaires, la dernière occasion de rendre cet événement annuel un succès.

Les discussions avec la famille d’Imay la nuit dernière n’a pas apporté d’éléments de réponse à vos interrogations. C’est Ozi, le grand-père, qui à son réveil a découvert la disparition du couple Boischâtel. Il partageait avec eux une caravane et malgré l’étroitesse des lieux, il n’a rien vu, ni rien entendu. Il s’est simplement réveillé hier matin et il était seul dans la charrette. Au début, il avait cru que les parents s’étaient simplement levés plus tôt, mais il avait rapidement déchanté.

Imay pour sa part avait fait la découverte de la disparition de la caisse. Malgré les circonstances, le clan Boischâtel avait décidé de donner une représentation matinale, espérant que le couple disparu réapparaîtrait dans le courant de l’avant-midi. C’est en allant ranger les sous récoltés lors du spectacle qu’Imay avait constaté que la petite boîte où Alton rangeait l’argent de la famille avait disparue elle aussi.

Étant donné que seuls les parents et la caisse semblaient avoir disparu, le clan savait qu’il y avait quelque chose d’anormal. Éliane et Zack avaient donc envoyé Imay et ses deux frères à la recherche des parents, ce qu’ils avaient fait pendant la journée d’hier. Les recherches s’étaient butées à une absence totale d’information. Comme pour tous les disparus dans cette ville, ils s’étaient volatilisés sans laisser de traces. Un des frères d’Imay rapporte que parmi les races qui vivent plus longtemps, la rumeur court que les disparitions seraient le retour d’une malédiction, celle qui a touché la race gnome il y a longtemps. Seulement cette fois, toutes les races seraient affectées. Zack pour sa part prétends avoir entendus des bourgeois dire que ce serait une guilde de halfelins qui serait responsable des cambriolages et des enlèvements.

C’est donc sans grand succès et un peu déçus que vous quitté le campement, alors que le clan Boischâtel s’affaire aux derniers préparatifs avant de quitter la foire. Ils comptent aller passer l’hiver à Darmon-Les-Souches, un petit village abbatial situé à mi-chemin entre Jouvenceau et Vertemer.

Après avoir passé les portes, vous circulez dans les rues de la cité, empruntant tour à tour les avenues de l’Obsidienne, du Magma et de la Lave. Au coin de l’avenue de la Lave et de la rue de la Lanterne se trouve l’orphelinat. C’est un édifice de pierres grises dont le mortier est couvert de mousse. Les fenêtres du rez-de-chaussée et de l’étage sont fermées et semblent même verrouillées. Tout de même, dans la lumière de l’aube, quelques rayons de lumière s’en échappent. De chaque côté de la porte d’entrée, deux lanternes sont suspendues éclairant le seuil. La porte est faite de chêne massif et en son centre est fixé un marteau de porte en cuivre. Il a la forme d’une gargouille qui vous sourit, vous invitant à utiliser l’anneau de cuivre qui perce son nez.

Actions ?

*******

Altran, Thrin et Nemdab, après un excellent sommeil et un petit déjeuner léger (même si le nain en a repris trois fois), vous vous rendez à l’Hôtel de la Garde pour interroger les assaillants du prêtre. Vous êtes accueillis par un sergent aux manières rustres, tel un homme qui a passé trop de temps parmi les soldats et les armes et pas assez à fraterniser avec le reste du monde. Après quelques minutes de discussion et de négociations, il vous donne la permission de rencontrer les prisonniers. Il insiste cependant pour assister à l’interrogatoire.

Vous êtes donc conduit à une petite pièce. La pièce est dénudée sauf pour deux tabourets. Le sergent vous laisse quelques minutes, le temps d’aller chercher les deux prisonniers.

À leur arrivée, vous pouvez constater que vous n’êtes pas les premiers à les avoir interrogé. Le maquillage a été enlevé et leur visage montre des signes de brutalité. Les blessures qu’ils ont subit pendant le combat sont pansées mais le travail a été plus ou moins bien fait et les pansements sont déjà souillés.

Le sergent les pousse violemment dans la pièce. «Voilà, vous avez dix minutes avec ces vauriens. Après ça, il faut que j’aille les présenter au magistrat.» Les deux hommes se relèvent difficilement. Les blessures ont raidi leur muscles et les menottes qu’ils portent aux mains rendent la chose plus difficile. Péniblement, ils s’assoient sur les tabourets et attendent la mine basse que débute l’interrogatoire. Ils l’ont déjà subit, ils l’ont déjà fait subir, ils semblent résignés et savoir ce qui les attendent.

Actions ?
 

Altran reste où il est et jette le sort charme personne sur le premier prisonnier. Jet de Vol. 14. S'il le premier prisonnier réussit à son jet, Altran essayera avec l'autre.

S'il a du succès à charmer un prisonnier, il s'approchera à lui et lui parlera dans une manière rassurante: «Nous somme venus pour donner notre témoignage à la justice. Mais avant de le faire, je voulais savoir pourquoi vous avez fait ce que vous avez fait. Je ne crois pas que ce soit votre idée de vous attaquer au prêtre. Si nous pouvions dire à la justice qui était vraiment responsable, nous pourrions recommander qu'ils soient cléments envers vous. N'ayez pas peur de représailles - c'est l'intention de la garde et de l'église de vous protéger. Maintenant, dites-moi: Qui est cette Jill que nous avons entendu mentionnée? Qu'est-ce que vous savez auprès des disparitions?»

S'il n'a pas de succès à charmer un prisonnier après une tentative pour chacun, il essayera un jet de Diplomatie, +3, ou attendra les avis de ses compagnons.

S'il arrive à charmer un prisonnier et l'autre essaye d'intervenir dans l'interrogatoire, Altran essayera de l'empêcher avec un autre charme.
 

Au matin, Naline laisse discrètement deux pièces d'or sous l'oreiller du lit que l'on lui a prêté pour la nuit, en remerciement pour le bon accueil, et pour aider un peu, à cause de la perte de la caisse. Elle fait attention à ce que l'on ne la voit pas faire, cependant.

Ensuite, comme dit précédemment, avant de quitter le camps, Naline refait renifler tout les objets appropriés à Mitaine, en utilisant cette fois en plus sa capacité à parler avec les animaux pour lui expliquer qu'elle doit bien retenir ces odeurs-là.


En arrivant devant l'orphelinat, elle observe un peu la serrure de la porte, cherchant à voir si elle aurait quelque chose de spécial -- une forme inhabituelle, des gravures ou des symboles qui l'entourerait, n'importe quoi de notable. Ensuite, elle saisit l'anneau et toque trois fois avec.

[Jet de fouille, si besoin est:
Lancer(1d20)+5:
15,+5
Total:20]
 
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"Je vous reverrez à Darmon-Les-Souches," dit Imay à sa famille en leur faisaint ses adieux au petit matin. "Ne vous inquiétez pas, nous allons les retrouver." Se tournant vers ses compagnons, elle dit : "Je suis désolée que vous n'ayez pas pu trouver d'autres indices." Imay resta songeuse jusqu'à ce qu'ils atteignent l'orphelina. En s'approchant de l'édifice, Imay examina la facade, en portant attention aux fenêtres, à leur taille, à leur hauteur, ainsiqu'à leur proximité d'un toît. Ensuite, elle examina de visu la porte d'entrée.
[OOC : jet de fouille 9 + 4 = 13]
 
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Pendant qu' Altran tente ses charmes, Thrin reste en retrait et observe le tout attentivement.

Si Altran échoue dans toute ses tentative (y compris le diplomatie), Thrin tentera à son tour s'il le peut d'être diplomate [diplomatie +3, lancer : 15, total 18] puis, si les deux gardes corrompus font leur forte tête, il feindra de perdre patience et de rentrer dans une colère noir, brandissant sa hache et roulant des yeux [intimidation +3, lancer : 15, total 18].

[OOC : pour les lancer, j'ai pas fait exprès. J'ai gardé mes bon vieux dés, mais le générateur servira bien dans la semaine :)]
 

Valishan remercie la famille de Imay et leur souhaite plus de chance lors de leur prochaine escale. Arrivée devant l'orphelinat, il inspecte également la façade de l'édifice en essayant, plus précisement, de voir s'il est facile de l'escalader.
[Fouille : 20 (18+2)]
Ensuite, il attend que quelqu'un réponde au coup de heurtoir d'Imay.
 

[Imay, c'est la saltimbanque tatouée jouée par Julie. Elle a juste examiné la façade, les fenêtres, et la porte. Moi, c'est l'autre gnome, celle qui a un renard de compagnie. C'est Naline qui toque à la porte. C'est pas parcequ'on est p'tit qui faut confondre! ;)]
 

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