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Une ville enchaînée : Le Bazar de la vie III [Full]

Guillaume

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Apparament surpris, Zeranne répondit : «Déjà? Mais, vous venez à peine de vous asseoir?» Voyant l'air déterminé de Naline, il ajoutat : «Bon, comme vous voulez. Mais, s'il vous plaît, réfléchissez à ma proposition. J'aimerai vraiment mettre vos aventure en chanson. Vous seriez des sujets parfaits.»
 

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Guillaume

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Alors que les compagnons quittaient la table, Zeranne en fit de même en remontant sur scène. une minute ne s'était pas écoulée, qu'à nouveau la musique du barde faisait chanter et danser les convives encore plus bruyamment.

Nárin, qui jusqu'à présent n'avait pas dit un mot depuis qu'il était entré dans l'auberge se tourna vers les deux gnome : «C'était quoi cette histoire ? Tu as décidé de quitter la table bien vite Imay. Je venais à peine d'entammer ma première bière.»
 

Gez

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« Imay ne fait pas plus confiance que moi à ce barde. C'est un membre des arlequins. On va ramasser nos affaires et partir discrètement vers le monastère, ce sera plus sûr que passer la nuit ici... Il doit bien y avoir une autre issue que l'entrée dans la salle. Et il est possible que l'on se fasse suivre de toute façon. »
 

Guillaume

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«Des Arlequins ? Comment-ça des Arlequins?», répondit bêtement Nárin qui regardait Naline comme s'elle venait tout juste de dire que le ciel était vert et les arbres pourpres. Il s'était arrêté subitement de marcher si bien qu'une serveuse, les bras remplis de pots vides ne put l'éviter.

«Olà !», s'écria-t-elle en tentant par tous les moyens de ne pas échapper ses choppes.

Nárin, profitant de l'instant et faisant visiblement semblant d'avoir pris une ou deux de ces choppes de trop, répondit «'scuzez-moi, mamezelle... Hic! Mes compagnons et moi cherchons une sortie discrète... Hic! Avec tous ces gens qui... qui... nous euh ? Qui nous regardes, c'est-ça, qui nous regardes et nous demandes...»

Reconnaissant les sauveurs des orphelins, la jeune fille ne fit ni une ni deux et répondit : «Suivez-moi. Il y a une porte au fond des cuisines.»
 
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Julie

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"Personne d'autre n'a remarqué la pièce d'or que Zeranne a échappé sur la table ? Elle avait une face à l'effigie d'un arlequin rieur," répond Imay lorsque le groupe est à l'abri des oreilles trop curieuses.

"Et je doute qu'il ait vraiment un frère travaillant dans les cuisines du monastère," ajoute-elle avec une note acide.
 

Guillaume

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«Une pièce avec un arlequin ? Je n'ai rien vu. Mais pour ce qui est du frère dans les cuisines, il paraissait sincière... Quoique le nom ne me dit rien...», répondit Nárin. «On aura qu'a demander.»
 


Guillaume

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Au bout de quelques minutes les compagnons se trouvaient à nouveau dans le réfectoire du monastère de Saint Grégorio. Les moines et les acolytes de l'endroit terminaient leur prières justes avant le repas du midi alors que les compagnons faisaient leur entrée discrète.

La plupart de moines allaient s'attabler lorsqu'un fracas retentis à la sortie des cuisines. Un jeune garçon, les bras remplis de victuailles, avait trébuché dans sa soutane et s'était étendu de tous son long. Le gruau, le pain et les fromages qu'il transportaient s'était répendu sur le sol, les ruinant du même coup.

Alors que des acolytes lui donnait un coup de main pour se ramasser, les compagnons purent entendre un vieux moine non loin deux dire à un autre : «Ce jeune Hafez ! Toujours pas capable de servir le repas sans faire une scène. Je ne sais pas pourquoi Saracème et Jenya le garde. C'est à peine s'il sait réciter les matines.»
 


Guillaume

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«Hein quoi ? Lui ? Ça doit faire deux ou trois mois.», répondit le vieux moine.

«Deux mois ! T'as tout faux mon vieux. Il est arrivé en même temps que le jeune Maruzio. Ça doit bien faire tout juste six mois. Il y avait de la neige au sol quand il a cogné à notre porte.», rétorqua son compagnon de table.

«T'es certain ? Oui... T'as peut-être raison... En tout cas, c'est un incompétent. Maintenant, je vais devoir encore manger du gruau froid. Je crois que Jenya devrait...»

«Je devrais quoi ?», demanda une voix autoritaire derrière l'homme. «Tu te crois à même de juger qui doit ou ne doit pas répondre à l'appel de notre Seigneur, Abel? Tu crois que tu es mieux placé que moi pour assurer l'intérim en attendant que Saracème ne soit de retour ?»

Jenya Urikas se tenait là, les mains sur les hanches attendant la réponse du vieux moine.

«Non, madame.», répondit l'homme. «Pardonnez-moi, madame.»

«Ce n'est pas à moi de te pardonner ton orgueil, Abel. C'est à Avméa. En attendant, va aider ce pauvre Hafez à ramasser. Tu passeras ensuite la matinée dans les cuisines. Cela t'enseignera peut-être un peu l'humilité.»

«Très bien, madame. Merci, madame.», dit l'homme tout bas avant de s'empresser d'aller au secours du jeune Hafez.

Après que le moine eut quitté la table, les traits de Mère Urikas s'adoucir un peu. On voyait que ses traits était tirés laissant paraître le poids des responsabilités qui incombait à cette jeune femme.

«Et bien, mes amis, vous avez décidé de profiter de notre hospitalité encore un peu avant de retourner dans les dédales de Jzadirune ? J'en suis fort aise. Les emplettes en ville ont été bonnes ?»
 

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